Elles étaient 156 entreprises espagnoles en 2010 à exercer en Algérie, elles sont passées à 269 actuellement. Une croissance qui confirme que la règle 49/51% relative à l'investissement étranger ne constitue pas un obstacle aux opérateurs espagnols. Bien au contraire puisqu'en 2013 l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi) a traité 40 projets d'investissement. Selon le président du Cercle du commerce et de l'industrie algéro-espagnol (Cciae), Djaoued Salim Allal, qui s'est prononcé en marge d'une rencontre sur les relations économiques algéro-espagnoles, organisée dimanche dernier à Alger, 33 projets ont été déjà réalisés pour un montant de près de 1,5 milliard d'euros. De son côté, l'ambassadeur d'Espagne à Alger, Alejandro Polanco Mata, présent à cette rencontre a souligné que l'Algérie «fait partie de la stratégie des investisseurs espagnols qui est axée sur l'ouverture sur tous les marchés potentiels». M. Mata a, en outre, appelé les opérateurs économiques algériens à renforcer leur présence en Espagne en vue de «diversifier les échanges commerciaux entre les deux pays». Des échanges qui s'élèvent à quelque 15 milliards de dollars, mais qui faut-il le rappeler sont dominés actuellement par les hydrocarbures. Soulignons que cette rencontre du Cciae a été tenue à l'occasion de l'ouverture de son bureau à Alger. Ce cercle qui a été agréé en juin 2013, dont le siège est à Oran, est une association qui a pour mission d'œuvrer pour la création d'un environnement favorable au développement du partenariat entre les entreprises algériennes et espagnoles et de promouvoir les relations commerciales entre les deux pays. Le nombre de membres du Cciae s'élève à 81 opérateurs économiques, 57 algériens et 24 espagnols, représentant différents secteurs d'activités comme l'agroalimentaire, les transports, le Btph, les services, les finances, le tourisme et les TIC. Notons enfin que la communauté d'affaires espagnole est concentrée dans la région ouest du pays, notamment l'Oranie où opère une centaine d'entreprises. Rappelons enfin que l'Espagne est le premier client et le quatrième fournisseur de l'Algérie. Z. A.
