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L'installation d'une structure de coordination avec les centres de soins psychologiques Pour soigner les enfants traumatisés à Ghaza, la Forem préconise
Les enfants de Ghaza grandissent dans la peur et le traumatisme. Les agressions de l'Etat sioniste contre la bande de Ghaza, durant 22 jours, ciblant des femmes et des enfants ont laissé des conséquences profondes, voire inguérissables, sur cette frange sensible et majoritaire de la population. Les enfants ne peuvent pas effacer l'image traumatique omniprésente dans leur mémoire. Alarmée par la récente incursion israélienne dans Ghaza et la détérioration de la situation sociale et économique dans les territoires occupés, la Forem a lancé un programme de crise pour les enfants palestiniens en état de traumatisme. Il s'agit, comme l'a présenté hier M. Makis Abdelhak, directeur exécutif de la Forem, dans une rencontre animée au centre de presse El Moudjahid, de la mise en place d'un dispositif de concertation à distance avec la coordination des centres des soins psychologiques de Ghaza, de l'envoi d'une équipe de spécialistes et d'organiser des cycles de formation sur place sur l'intervention rapide et la prise en charge du traumatisme. Sur le plan international, la Forem a décidé, en collaboration avec d'autres ONG, notamment au sein de l'ECOSOC, de demander aux institutions internationales (ONU, Unicef, OMS, …) et au Conseil des droits de l'Homme, d'agir pour faire respecter les lois internationales et de poursuivre les criminels. En plus de l'envoi de 3 millions de lettres écrites par les enfants algériens au secrétaire général de l'ONU et à celui de l'Unicef pour demander le respect par Israël du droit de l'enfant palestinien. «Peut-être que l'appel des innocents aura un écho et permettra aux responsables de ces deux institutions de réagir sans trop perdre de temps», soulignera le conférencier. Cette rencontre portant sur la situation des enfants au lendemain de l'agression israélienne contre la bande de Ghaza a été une opportunité pour le représentant de la Forem de présenter un bilan des dégâts humains et matériels provoqués par la violente agression israélienne. 410 enfants tués durant les 22 jours d'agression, 2 200 enfants victimes de blessures graves, à savoir des brûlures causées par les bombes au phosphore blanc. A ce propos, il a insisté pour la mise en place, à Ghaza, d'un atelier de prothèse puisque 5O% des blessés sont handicapés. Par ailleurs, le directeur exécutif de la Forem a invité les responsables des écoles à lancer un appel de solidarité et de sensibilisation au sein de leur école pour accueillir les enfants de Ghaza durant la période estivale ; chaque famille doit accueillir un enfant. Aujourd'hui, à Ghaza, plus de 800 000 enfants sont traumatisés suite aux bombardements des Israéliens. N. B.
