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Le déficit budgétaire se creuse davantage
La rationalisation des dépenses publiques est de mise
Publié dans La Tribune le 27 - 10 - 2014

Le projet de loi de Finances pour 2015, présenté mardi dernier à l'Assemblée populaire nationale (APN) prévoit des dépenses publiques de 8 858,1 milliards de dinars et des recettes budgétaires de 4 684,6 milliards de dinars, soit un déficit budgétaire de 4 173,3 mds de dinars (l'équivalent de 22,1% du PIB).
De manière explicite, selon le texte, il est prévu une hausse de 15,7% des dépenses par rapport à la loi de Finances 2014. Cette hausse s'explique par la
croissance aussi bien des dépenses de fonctionnement (+5,5%), que d'équipement (+32,1%). En effet, les dépenses de fonctionnement augmentent de 257,8 milliards de dinars, passant de4 714,5 milliards de dinars dans la loi de Finances 2014 à 4 972,3 milliards de dinars dans le projet de loi de Finances 2015, soit une hausse de 5,5%.
Quant aux recettes budgétaires, elles se répartissent comme suit : produit de la fiscalité pétrolière 1 722,9 milliards de dinars, et 2 961,7 milliards de dinars en fiscalité ordinaire.
Le produit de la fiscalité pétrolière budgétisée devrait croître sous l'effet, essentiellement, de l'évolution des
quantités d'hydrocarbures commercialisées (marché local et marché
international). Soit une fiscalité pétrolière à recouvrer qui devrait s'établir à
4 357,1 milliards de dinars, générant ainsi une plus-value à verser au FRR (Fonds de régulation des recettes) de l'ordre de
2 634,2 milliards de dinars à fin 2015.
La fiscalité ordinaire progresserait de 13,0%, passant ainsi de 2 621,8 milliards de dinars, en 2014, à 2 961,7 milliards de dinars en 2015, sous l'effet combiné des hausses des produits des contributions directes (+8,5%), des impôts sur les affaires (+11,1%), des produits de douane (+8,9%) et des contributions au budget de l'Etat ainsi que des revenus des participations de l'Etat (43,1%).
Lors des débats autour du PLF 2015, les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont tiré la sonnette d'alarme sur la perpétuation du déficit budgétaire. C'est le cas, à titre d'exemple, du député du Front des forces socialistes (FFS), M. Yahia Bouklal, qui a fustigé le recours «systématique» au Fonds de régulation des recettes pour maintenir les équilibres budgétaires.
«Ce qui est inquiétant est que le déficit budgétaire perdure. Jusqu'à quand
continuera-t-on d'épuiser le FRR ?»,
s'interroge-t-il, appelant au renforcement du contrôle des dépenses publiques.
Dans le même sillage, le député du RND Belkacem Chabane a mis en valeur la nécessité de rationaliser les dépenses publiques.
Le ministre des Finances, Mohamed Djellab, qui répondait jeudi dernier aux questions des députés de l'APN sur le PLF 2015, a tenu, à ce titre, à souligner que les autorités publiques veillaient à la rationalisation des dépenses à travers la diversification des sources de financement des investissements.
«Dans le cadre de la réforme
budgétaire, le gouvernement a opté pour de nouveaux modes de financement autres que le budget à l'instar des marchés financiers et des partenariats entres les secteurs public et privé et les banques»,
a-t-il indiqué.
Et de préciser que le gouvernement avait procédé à la mise en œuvre de ces modes de financement pour les projets de réalisation des logements promotionnels et de la nouvelle infrastructure à
l'aéroport d'Alger.
Sur la baisse des avoirs du Fonds de régulation des recettes, M. Djellab a fait savoir que ce fonds «s'appuie, pour ses recettes, sur l'excédent des prix des hydrocarbures qui dépassent les prévisions alors que ses dépenses sont destinées au financement du déficit du Trésor sans pour autant que les avoirs du Fonds ne soient en dessous des 740 milliards de dinars».
Rappelons que le texte prévoit un recul de 4 429,3 milliards de dinars des avoirs du Fonds de régulation des recettes à fin 2015, soit 23,4% du PIB pour l'année 2015.
Lors de la loi prévisionnelle de Finances 2014, le FRR devait atteindre
7 226,4 milliards de dinars, soit 39,7% du PIB, permettant d'alimenter trois ans d'importation. Or, selon le rapport récent de la Banque d'Algérie, il ressort qu'en dépit de réserves de changes en augmentation de près d'un milliard de dollars (194,961 milliards de dollars à fin mars contre 194,012 milliards à fin décembre 2013), le niveau du Fonds de régulation des recettes a chuté de 5 238,80 milliards de dinars à fin décembre 2013 à
4 773,51 milliards de dinars à fin mars 2014. Une baisse derrière la contraction de 9,8% de la position créditrice nette du Trésor auprès de la Banque d'Algérie, passant de 5 800,8 milliards de dinars en mars 2013 à 5 090,99 milliards de dinars à fin mars 2014.
Les spécialistes des questions économiques ont à plusieurs reprises tiré la sonnette d'alarme quant à la baisse des avoirs du FRR.
En continuant à dépenser irrationnellement et plus que ce qu'il est collecté comme recettes fiscales, «l'Etat aura vidé le Fonds de régulation des recettes dans 5 ou 6 ans. Après cela, les déficits budgétaires iront accroître la dette de l'Etat, qui pourrait atteindre près de 3 000 milliards de dinars en
2020 (16% du PIB), puis près de 25% du PIB à l'horizon 2030», avertissent les
spécialistes.
B. A.


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