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Arbitrage : des maux et des mots
Il n'aura jamais autant alimenté la controverse et occupé les unes des
Publié dans La Tribune le 02 - 11 - 2014

Un coup de sifflet qui sort par «maladresse» est c'est le scandale. En Algérie (comme un peu partout dans le monde d'ailleurs), les arbitres peuvent se tromper. Bien sûr, les erreurs qui surviennent sont plus dues à la
maladresse qu'à la malhonnêteté mais ici on a la sale manie de s'en prendre à l'homme en noir pour se cacher derrière ses échecs et ses contreperformances. Bouc émissaire, l'arbitre se retrouve souvent au creux de la vague, au cœur de la polémique, et en prend pour son grade de la part des joueurs et des dirigeants de l'équipe perdante au sortir des rencontres. Les déclarations intempestives occupent, aujourd'hui plus que jamais, les colonnes des journaux, et quand il s'agit de critiquer, personne n'y va de main morte. Certains dépassent même leurs prérogatives en s'en prenant, avec véhémence parfois, au corps arbitral.
Des accusations à l'encontre des hommes exerçant un métier difficile dans une Algérie du football où il est désormais facile de trouver les raisons de l'échec.
Là où on donne souvent des personnes en pâture. Les concernés subissent
automatiquement des sanctions dans la foulée avec une traditionnelle «mise au frigo» pour calmer le courroux des «victimes». Une mesure qui encourage, la plupart du temps, les chairmans, à tomber dans la récidive surtout lorsqu'ils savent que les «référés» seront punis par leur commission. En agissant de la sorte, la structure met les officiers dans une position de faiblesse. Une mesure qui a ouvert la porte aux pleurnichards qui, loin des vertus du football, n'acceptent jamais la sanction (la défaite), s'en prennent lâchement à des personnes qui doivent normalement, et c'est ce qu'on apprend aux jeunes footballeurs dans les écoles de formations, rester les maîtres du jeu dans toutes les situations. Leurs décisions doivent être respectées même si les
conséquences sont parfois difficiles à «digérer».
Bitam a discrédité les «siens»
Déjà que les prestations des arbitres sont contestées et critiquées, l'ancien arbitre international Amine Bitam a décidé de «dénoncer» (un peu trop brusquement, tardivement et de manière irréfléchie, pour beaucoup d'observateurs), de supposés arrangements et tentatives d'influer sur le cours des rencontres. Sur le banc des accusés, on retrouve le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, ainsi que son
homologue de la Commission fédérale des arbitres (CFA), Khelil Hamoum. De graves accusations aux «conséquences» à vérifier. Un «dérapage» qui a fait rentrer l'arbitrage dans une tourmente sans précédent. Depuis le 19 septembre dernier, le jour où la conscience de Bitam a (toujours selon certains acteurs de la balle ronde nationale) «soudainement» suppléé son amnésie. A l'issue de chaque round du championnat professionnel de Ligue 1 Mobilis, on se retrouve plus à parler des oublis, des mauvaises appréciations et des décisions des
directeurs du jeu que des résultats purement sportifs. En plus du chaos dans lequel, la «révolte» de Bitam a plongé le football, il a clairement donné le bâton aux joueurs et présidents des clubs pour qu'ils tapent sur ses (anciens) collègues dans la profession (puisque l'arbitre assistant n'est plus en mesure d'exercer et il sera auditionné le 12 novembre prochain). Les agressions verbales envers les arbitres ont décuplé et sont devenues incontrôlables du moment que leur «transparence» a été remise en cause par l'un des leurs. Ailleurs, s'en prendre au «referee» ou remettre en cause ses décisions est
passible de lourdes sanctions, seule la commission d'arbitrage étant habilitée à juger de la prestation et décider si oui ou non l'arbitre a laissé le match lui «filer» entre les mains ou le sifflet.
Il est vrai que ce dernier peut être dans un jour sans et prendre certaines décisions pouvant changer le cours de la rencontre voire le résultat final, mais le jeu à onze est fait ainsi. Un détail que les joueurs, exposés à ce genre de risque, ne prennent jamais en considération. Rouspéter n'a jamais été une qualité. Un «virus» qui a définitivement et malheureusement eu raisons des acteurs principaux de notre balle ronde qui sont sensés donner l'exemple pour éviter que la situation ne dégénère.
La FAF rappelle à l'ordre, Haddad «puni»
Quand un feu se propage, il ne faut jamais y verser de l'huile. Seulement, Rebouh Haddad, vice-président de l'USM Alger, s'est aventuré à «acquitter» Bitam à l'issue du derby qui a mis aux prises son club face au NA Hussein Dey. Une sortie médiatique aussi fracassante qu'incontrôlée avec en prime cette phrase : «Après le match d'aujourd'hui, je peux vous dire que rien ne tourne rond dans notre football, et tout cela à cause d'un seul homme, à savoir M. Hamoum. Le président de la CFA est le mal du football algérien, Bitam avait bel et bien raison lorsqu'il l'avait descendu en flammes», avant d'ajouter : «J'assume pleinement mes dires, et si l'on me convoque à la commission de discipline, j'irai sur place redire ce que je suis en train de vous affirmer aujourd'hui, je n'ai pas froid aux yeux, car on en a marre.» Des propos très mal appréciés par la LFP qui a aussitôt convoqué l'homme fort du champion d'Algérie sortant pour comparaître devant son conseil de discipline (CD).
Contrairement à son homologue de la JS Kabylie, Mohand Chérif Hannachi, Haddad a répondu à la convocation et en a pris pour son grade : 6 mois de suspension ferme pour... comportement antisportif. Même s'il a mal digéré la mesure, M. Haddad a eu le mérite d'assumer ses dires et de se présenter devant la CD de l'instance dirigée par Kebadj, contrairement à Bitam et les autres. Cette sanction montre clairement l'intention des structures dirigeantes du football algérien à endiguer ce phénomène de contestation anarchique. Dans cette optique, le bureau fédéral (BF) de la Fédération algérienne de football, qui s'est réuni mardi dernier à Sidi Moussa, a décidé de «doubler les sanctions pour tout dépassement émanant de dirigeants tout comme les arbitres fautifs qui seront eux aussi sanctionnés». Une énième mesure pour tenter de maîtriser le fléau. La crainte reste que la réputation de l'arbitrage algérien n'en prenne un sérieux coup si on ne le protège pas face à ces attaques aux effets préjudiciables qui émanent de toutes parts. Chose qui serait dommage après que le «retraité» Djamel Haïmoudi ait remarquablement soigné la réputation de «refereeing» algérien aux niveaux continental et universel en ayant officié des rencontres aux enjeux colossaux. En tout cas, à voir ce qui se trame, maître Haïmoudi a su tirer sa révérence au moment voulu. En espérant que Necib, Abid Charef et leurs confrères entretiennent le flambeau et ravivent la flamme.
M. T.


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