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Des maladies qui demeurent un problème de santé publique
Les autorités sanitaires ont l'obligation de développer les moyens
Publié dans La Tribune le 09 - 11 - 2014

Alors que l'idée la plus répandue est que la fragilité des os ne touche que les personnes âgées, les enfants peuvent également être atteints de cette affection, souvent à la naissance. Raison pour laquelle cette pathologie est appelée ostéogénèse imparfaite. Il s'agit d'une maladie génétique caractérisée par une fragilité osseuse, due généralement à une anomalie de la production du
collagène qui est la principale protéine fibreuse de l'os. Une maladie qui demeure méconnue dans notre pays où elle n'a été décelée qu'au début des années 80, alors qu'elle a été découverte par des scientifiques en 1860. Il n'existe pas de statistiques dans notre pays, ce qui fait qu'on ignore le nombre de personnes atteintes à l'échelle nationale, mais les chiffres fournis à l'échelle mondiale parlent de parlent de 3 à 10 cas pour un million d'habitants dans le monde. Il s'agit selon les spécialistes d'une maladie génétique complexe qui se manifeste par des fractures faciles dues à «la masse osseuse basse provoquant la fragilité de l'os». Ce qui leur fera dire que l'on doit s'inquiéter face à une fracture facile car «il peut s'agir d'un cas d'ostéogenèse imparfaite». S'inquiéter, oui, mais la prise en charge des cas que l'on peut soupçonner peut s'avérer ardue en raison de l'inexistence de services dédiés à ce type de problème, le dépistage ne s'effectuant que dans deux infrastructures hospitalières de la capitale (le CHU de Bab El Oued et l'hôpital de Douéra). Une fois diagnostiquée, cette pathologie nécessite une thérapeutique en trois phases, à savoir le traitement médical, le traitement chirurgical et la rééducation. Il y a lieu de croire que l'inquiétude des médecins face à la prévalence de cette pathologie ne rencontre pas l'écho souhaité auprès des autorités sanitaires, comme pour de nombreuses maladies qui restent mal prises en charge faute de moyens humains et matériels et faute de structures adéquates. C'est aussi le cas pour le rhumatisme articulaire aigu, qui demeure très fréquent dans notre pays où il constitue un véritable problème de santé publique. Une pathologie qui touche notamment les enfants de 4 à 10 ans et dont le pic (la nécessité d'hospitaliser), selon des spécialistes, est «observé en période de pluviométrie», c'est-dire durant la période qui s'étale d'octobre à mars. Les mêmes spécialistes déplorent le fait que le rhumatisme articulaire aigu existe encore dans notre pays, avec les conséquences qui peuvent en découler et «les complications cardiaques» qui «sont toujours fréquentes et constituent un facteur de morbidité». Le programme national de prévention de cette maladie comporte vraisemblablement des lacunes, les autorités sanitaires ont le devoir et l'obligation de revoir son application en vue de freiner cette maladie et d'offrir une meilleure santé à cette tranche vulnérable de la population que sont les enfants.
R. M.


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