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La faillite quand la communication ne sort pas des sphères de la décis
Les citoyens dans les grands engagements nationaux
Publié dans La Tribune le 31 - 01 - 2015

Une démocratie est participative ou elle ne l'est pas. Autrement dit, les citoyens qui décident de leur devenir en déléguant le pouvoir de la gestion des affaires de l'Etat à d'autres citoyens, auront à l'origine du procès social inscrit leurs rôles respectifs dans la démarche de la République. Ils élisent, en mettant des bulletins dans les urnes, les responsables de toutes les institutions publiques, depuis l'entité locale de la commune jusqu'à la structure la plus élevée de la gestion nationale, à savoir la présidence de la République. Cette vertu ne demeure pas en reste dans l'exercice de la vie courante où un groupe d'individus décide de former des associations, politiques, culturelles, sportives ou autres, syndicales surtout, dont le crédit et la viabilité sont tributaires de la fonction démocratique remplie par les membres des associations envisagées. Quand bien même la participation, dans le sens arithmétique de la valeur, doit partout impliquer un nombre édifiant de citoyens pour les votes d'intéressement. Pour élire un Président, des députés, des sénateurs, des responsables de l'action territoriale dans les circonscriptions administratives, de la wilaya, de la daïra et de la commune. A charge, évidemment, pour chacune de ces institutions – ainsi que toutes les structures d'appoint qu'elles comportent – que le principe de la probité, de l'engagement patriotique et de la compétence, surtout, ne relève pas de la simple déclaration d'intention, de vœu de bonne résolution pour le bien-être de la communauté qui élit. Mais une réalité dans la pensée, dans l'action et sa procédure, qui ne laisse aucun doute au citoyen quant à ses délégations de pouvoir.
La participation du citoyen dans le domaine de la République n'est pas une faveur offerte par une classe politique au pouvoir. C'est un devoir, un ensemble d'obligations strictes, nécessaires au maintient des passerelles entre les institutions souveraines de l'Etat et les citoyens, dans l'ensemble de leurs légitimités. Pour ce faire, pour que les confrontations à propos des projets publics, des plus petits, au profit des communes, aux plus grands, engageant la nation à travers les gros capitaux du Trésor public et l'intelligence des élites, se fassent sans heurt quelconque, les autorités de l'Etat doivent faire en sorte que l'information soit élevée dans le volet les plus sacrés de la relation entre les citoyens et les catégories qui gouvernent.
Le renouvelable est plus communicationnel
Lorsqu'en avril 2005, le destin des hydrocarbures s'est joué en vase-clos entre un ministre de la République, responsable du secteur de l'Energie, alors, et les élus du Parlement, entre députés et sénateurs, les citoyens algériens étaient, désormais, convaincus que leur délégation de pouvoir était trahie, définitivement confisquée, que leur participation dans le concret de la démocratie n'avait pas de sens, en élisant des ressortissants n'en «faisant qu'à leurs têtes», qui était de brader la principale source du revenu national, selon les désidérata d'un haut commis de la République œuvrant au profit de puissances économiques étrangères. Il a donc fallu l'intervention du chef de l'Etat en tant que représentant de la magistrature suprême pour résilier la loi mettant en péril les structures commerciales de nos gisements sahariens. Dans l'espace du mûrissement de l'idée dans la tête du ministre de l'Energie, au passage de la funeste loi à la lecture par les membres des deux chambres du Parlement et, enfin, à sa promulgation par le vote unanime, le système de communication institutionnel était lové dans les paradigmes abstraits de la connaissance du sujet, de façon à ce les populations ne sachent pas grand-chose des tenants et des aboutissants de la procédure.
Ce n'est, paradoxalement, que les jours qui ont suivi sa réfutation par le président de la République que les opinions citoyennes ont commencé à s'exprimer, en connaissance de cause, pour dénoncer la félonie – et ce n'est pas ici l'objet de revenir sur les mailles à partir avec les juges de l'ancien ministre de nos affaires gazières et pétrolières. Mais moins d'une décennie plus tard, au moment où les cours du brut flirtaient avec les records jamais imaginés, un scénario similaire revient à la charge pour mettre en avant encore une fois une problématique concernant les réserves nationales énergétiques. Il ne s'agit pas, dans ce chapitre, de la cession des parts de Sonatrach au profit de firmes pétrolières internationales, mais de la manière de varier dans la production énergétique. Le nouveau ministre explique les enjeux financiers dans le cadre de l'exploitation non conventionnelle. Où il a été question, devant le Parlement en janvier 2013, de l'exploitation de la technique pour le gaz de schiste. Mais la communication nationale s'est encore une fois limitée à l'échange cognitif entre les groupes exécutifs et légiférants du pouvoir, sans trouver la nécessité de faire le tour de toutes les catégories des citoyens concernés.
Dans cette loi qui dispose de l'hydrocarbure algérien, il est aussi entériné le volet de l'exploitation en offshore, c'est-à-dire une activité hydrocarbure potentielle dans la bande de souveraineté maritime nationale de plus de 1 600 km, qui lie quatorze wilayas, constituant, pratiquement, les deux tiers de la population algérienne. Mais pour l'instant, le suspens est dans le Sud et ses tribulations du forage horizontal. L'offshore n'est pas à l'ordre du jour. Mais il est garanti par la loi, comme l'est aussi l'exploitation de l'énergie renouvelable, l'éolien et le photovoltaïque, à la portée nationale, locale, et dont les relais de communication sont les plus simples et les plus sains. N. B.


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