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Que privilégiera le CNES dans son plan anti crise ?
Le gouvernement décidé à associer les experts dans sa démarche d'optim
Publié dans La Tribune le 07 - 09 - 2015

Après avoir rassuré l'opinion publique quant au maintien des acquis socioéconomiques du pays, le gouvernement ouvre la voie de la concertation et du débat en associant les académiciens et les experts dans l'évaluation de la situation de l'économie nationale.
Annoncée par le Premier ministre la semaine dernière, la rencontre qu'organisera le Conseil économique et social (Cnes) la semaine prochaine revêt un caractère important durant cette période de crise et de baisse des recettes financières du pays.
Le gouvernement qui a dévoilé sa stratégie de sortie de crise mise ainsi sur la contribution des experts dans la recherche d'une solution à la panne qui caractérise actuellement des secteurs de l'économie du pays. La rencontre, qui tentera de diagnostiquer l'état de l'économie nationale, ne manquera pas de proposer d'autres alternatives voire une nouvelle orientation pour l'économie du pays, dont les voyants semblent virer au rouge depuis un peu plus d'une année. Ainsi, le gouvernement a adressé des messages à la communauté scientifique du pays qui aura la tâche de contribuer au développement de l'économie et particulièrement dans le secteur productif.
Le vice-président du Conseil économique et social (Cnes), Mustapha Mekidèche, qui est intervenu la semaine dernière sur les ondes de la Radio nationale, a donné un avant goût de la prochaine rencontre en proposant de revoir les dépenses publiques et de les réduire d'une manière drastique. Il a jugé ainsi que l'objectif de 9 % de réduction des dépenses prévu dans la prochaine loi de Finances 2016 est insuffisant. «Il va falloir aller plus loin que les 9 % avancés par le Premier ministre. Ce n'est pas assez. Pour pouvoir participer à la réduction du déficit budgétaire, il va falloir aussi afficher la grille d'arbitrages selon certains secteurs», préconisé l'invité de la Radio. Certes, le poids des dépenses publiques est devenu aujourd'hui un lourd fardeau pour le pays, mais il n'en demeure pas moins qu'une telle mesure a été déjà recommandée y compris par les institutions internationales. Agir sur les dépenses publiques parait ainsi une démarche conjoncturelle dont l'effet sur l'économie pourrait être limité voire «nocif». Pour rappel, le Fonds monétaire international avait relevé au début de l'année dernière des «vulnérabilités» qui caractérisent l'économie nationale. Il cite, entre autres, le creusement du déficit budgétaire et de la balance des paiements sous l'effet de la hausse des dépenses publiques et des importations. En d'autres termes, l'Algérie est confrontée à un problème structurel, dû à la faiblesse des principaux secteurs d'activités, principalement l'agriculture, l'industrie et le secteur tertiaire, et non pas conjoncturel (baisse des prix du pétrole).
Les économistes sont ainsi appelés à éviter les conjectures sur l'évolution du marché pétrolier et privilégier la question du développement de l'économie réelle en dégageant des pistes de réflexions sur les différents aspects et contraintes du monde économique.
Le rétablissement des équilibres financiers est un défi pour les pouvoirs publics mais reste de moindre portée à moyen terme. Donc, il s'agit, à présent, de centrer le débat sur l'entreprise dans toutes ses dimensions. Le rythme de création d'entreprises est actuellement à un niveau faible malgré les simplifications de procédures, allègements et facilitations décidés par les pouvoirs publics. La productivité reste aussi des plus faibles face à une hausse des charges induite par des augmentations salariales sans contrepartie en valeur ajoutée.
Aule tableau figure aussi une caractéristique de taille, à savoir la dépendance d'un grand nombre d'entités économiques à la commande publique. Ce qui représente sur le long terme un risque pour le pays et ses équilibres socio-économiques. De nombreuses entreprises n'arrivent pas à se libérer du carcan de la commande publique pour passer à une autonomie financière, voire s'assurer des carnets de commande dans le privé ou à l'international. A travers ces éléments, il apparaît que les défis de l'économie sont nombreux et complexes. La question qui se posera désormais est celle afférente au développement de l'entreprise et particulièrement la petite et moyenne entreprise (PME). Les dispositifs mis en place ces dernières années en vue d'encourager à l'entreprenariat ont, certes, permis l'émergence d'un nombre de porteurs de projets mais, pour de multiples raisons, les résultats restent mitigés.
Par conséquent, il est urgent de revoir ces mécanismes afin d'inculquer l'esprit d'initiative aux porteurs d'idées mais aussi combattre la bureaucratie qui a gangrené tous les paliers de l'économie nationale. Cette question reste pour le moment l'une des questions les plus urgentes à revoir et résoudre. En attendant les recommandations du Cnes, Mekidèche a assuré que la prochaine rencontre sera orientée vers «des réflexions académiques, institutionnelles, sociales et politiques pour pouvoir trouver un plan de sortie de crise qui soit à la fois efficace et qui remporte également le consensus le plus large».
S. B.


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