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Liberté de la presse et «parasites»
Le secteur est miné par les indus-occupants
Publié dans La Tribune le 04 - 05 - 2016

La liberté de la presse est une des principales libertés publiques. C'est un des piliers de la démocratie car elle offre à tout citoyen le moyen de s'exprimer librement, de critiquer, de donner son avis et d'exercer pleinement son droit à l'information. Mais cette liberté se trouve souvent étouffée et soumise à censure directe ou indirecte par les pouvoirs qui se sont succédé avec des lois qui la limite ou prévoient des peines sévères, faisant ainsi le lit de l'autocensure, le journaliste devant slalomer entre ces écueils dressés sur son chemin vers cette liberté pour accomplir sa mission.
La liberté de la presse est une des principales libertés publiques. C'est un des piliers de la démocratie car elle offre à tout citoyen le moyen de s'exprimer librement, de critiquer, de donner son avis et d'exercer pleinement son droit à l'information. Mais cette liberté se trouve souvent étouffée et soumise à censure directe ou indirecte par les pouvoirs qui se sont succédé avec des lois qui la limite ou prévoient des peines sévères, faisant ainsi le lit de l'autocensure, le journaliste devant slalomer entre ces écueils dressés sur son chemin vers cette liberté pour accomplir sa mission.
La presse, aujourd'hui, vit une crise sans précédent. Des titres qui disparaissent, d'autres en difficulté, des journalistes dont les emplois sont menacés et une publicité réduite à sa plus simple expression, ont fait que le secteur est à l'agonie. Il faut dire que, d'une part, celui-ci vit une anarchie telle que n'importe qui peut se réclamer du métier et ainsi porter atteinte à la crédibilité d'une presse livrée à des flibustiers de la communication et, d'autre part, les pouvoirs publics, avec leur passivité face à ces «impuretés», ont encouragé cette déliquescence générale. L'assainissement du secteur devrait être une priorité aussi bien pour le ministère de la Communication que pour les professionnels qui doivent s'intéresser de plus près à la profession pour procéder à une réorganisation sur des bases saines incluant des conditions plus strictes quant à l'exercice de cette profession noyautée par des parasites dont l'objectif premier est de réaliser des profits au détriment d'une information authentique et crédible. L'on se retrouve alors avec des «apprentis-journalistes» qui n'ont aucune connaissance des règles de la profession de la déontologie journalistique et encore moins ce qui fait le b.a.-ba du journalisme. «Le journaliste est un historien au jour le jour dont le premier souci est la vérité. Pour atteindre cette vérité, l'objectivité est de mise, essentielle […]. Il n'est pas question d'éluder le point de vue de l'adversaire mais au contraire de l'entendre et de l'analyser», disait Albert Camus.
Ce n'est pas le cas aujourd'hui, surtout dans les villes de l'intérieur du pays où le correspondant de presse, sans formation et recruté sans aucun document le liant à l'organe de presse, est soumis aux influences des uns et des autres, écrasé sous le poids des pouvoirs locaux, si bien qu'il est pris dans des engrenages qui travestissent la vérité pour se ranger du côté de telle ou telle partie. Il faut aussi dénoncer le fait que certains de ces correspondants se font écrire leurs articles par d'autres, comme c'est le cas à Annaba où tout le monde est au courant, et même que la rédaction centrale d'un certain titre le sait et laisse faire. Cela décrédibilise la presse locale qui n'arrive pas à se débarrasser de ces parasites. Le comble c'est que ces «correspondants» sont détenteurs de la carte professionnelle de journaliste alors que certains qui ont à leur actif des années d'expérience dans le secteur ne l'ont toujours pas.
L'anarchie dans le secteur a pris le dessus et cette presse de qualité à laquelle aspire le citoyen qui veut bien y croire n'est pas encore au rendez-vous. Il faudra encore attendre et longtemps.
M. R.


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