Les apiculteurs de la wilaya de Béjaïa s'organisent en coopérative pour garantir la qualité et la traçabilité de leurs produits ainsi que le développement de cette filière prometteuse. L'initiative, qui a bénéficié de l'appui de la wilaya et de la direction des services agricoles (DSA), est en phase de concrétisation. Les producteurs de miel, déjà regroupés dans une association professionnelle, se réuniront, jeudi prochain, pour la mise en place effective des structures et des organes de gestion de cette coopérative apicole qui sera domiciliée à la zone industrielle d'El Kseur. Les apiculteurs de la wilaya de Béjaïa s'organisent en coopérative pour garantir la qualité et la traçabilité de leurs produits ainsi que le développement de cette filière prometteuse. L'initiative, qui a bénéficié de l'appui de la wilaya et de la direction des services agricoles (DSA), est en phase de concrétisation. Les producteurs de miel, déjà regroupés dans une association professionnelle, se réuniront, jeudi prochain, pour la mise en place effective des structures et des organes de gestion de cette coopérative apicole qui sera domiciliée à la zone industrielle d'El Kseur. «Il est projeté de créer sur place un atelier complet pour la fabrication des accessoires, outillages et autres matières premières (ruches, cire gaufrée…). Une école de formation y sera également ouverte pour encadrer les jeunes apiculteurs. Il va sans dire que l'entreprise ambitionne de soutenir la production et de la promouvoir sur le plan commercial. Cette coopérative constitue un pas considérable vers la labellisation de tous les produits de la ruches issus de la région (miel, gelée royale, propolis)», indique Laïb Makhlouf, cadre de la DSA. Au cours d'une récente rencontre scientifique à l'université de Béjaïa, les spécialistes ont mis en évidence l'importance de la filière apicole et la qualité supérieure de ses produits. «On doit axer le travail sur la valorisation du miel algérien, parce qu'il est l'un des plus riches en enzymes au monde», souligne le docteur Abdelmadjid Bouchouareb, médecin spécialiste et chercheur en apithérapie, qui estime que la filière apicole en Algérie «recèle un potentiel insoupçonné qui peut générer trois milliards de dinars par an et plus de 10 000 emplois, rien qu'en exploitant les produits dérivés du miel». «Mais pour y parvenir, il faut respecter les normes modernes d'apiculture, à l'instar du changement des reines, de la transhumance, des soins ou de l'insémination artificielle», exhorte-t-il. K. A.