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Un nouvel ordre économique mondial en gestation
un climat sombre planant sur l'économie mondiale en 2009
Publié dans La Tribune le 16 - 02 - 2009

Les ministres des Finances du G7 sont favorables à un nouvel ordre économique mondial, mais ils ne comptent pas s'arrêter là. Les puissants argentiers de ce monde ont chargé également leurs services de préparer dans les quatre prochains mois un rapport sur «le développement d'une palette commune de principes et normes, sur la propriété, l'intégrité et la transparence de l'activité économique et financière internationale».
Le G7, semble-t-il, est convaincu que «des réformes urgentes du système financier international sont nécessaires» car la crise a mis en exergue ses «faiblesses profondes». «La stabilisation de l'économie mondiale et des marchés financiers reste notre plus haute priorité», a indiqué le communiqué publié par les ministres des Finances et les banquiers centraux des sept pays les plus riches (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Grande-Bretagne, France, Italie, Canada). Les rédacteurs du document ont estimé : «Nous avons pris
collectivement des mesures exceptionnelles pour répondre à ces défis et nous réaffirmons notre engagement à agir ensemble en utilisant une palette complète d'outils pour soutenir la croissance et l'emploi et renforcer le secteur financier.»
Parallèlement aux décisions du G7, la première puissance mondiale, sous la présidence d'une nouvelle couleur à la maison n'a pas lésiné sur les moyens. Les Etats-Unis vont travailler avec les pays du G7 et du G20 pour trouver un consensus sur les réformes à engager face à la crise économique internationale. C'est ce qu'a affirmé le tout nouveau secrétaire au Trésor, Tim Geithner. Les chefs d'Etat et de gouvernement du G20 doivent se réunir à Londres le 2 avril prochain pour discuter des réformes du système financier international. En attendant, un seul point mérite l'attention. Il s'agit de l'adoption du plan de relance économique de 787 milliards de dollars. Ce plan prévoit des mesures d'allègements fiscaux, pour à peu près un tiers de la somme totale, soit 286 milliards de dollars, dans le but de relancer la consommation, le reste de la somme sera consacré à la construction et à la rénovation d'infrastructures et d'autres programmes de dépenses comme l'éducation, la santé ou les énergies propres mais devrait s'étaler sur 2009 et 2010. Selon les analystes, qui restent, au demeurant, sceptiques, cela ne va pas provoquer une secousse aussi rapide qu'espéré. L'impact de ce
plan devrait se ressentir progressivement, ajoute-t-on. Donc, un retour à la normale dans les prochains mois n'est pas attendu.
Climat sombre
Loin des actions des dirigeants de la planète, l'économie mondiale est toujours dans un coma profond qui risque de s'aggraver dans les prochains mois eu égard aux chiffres de plus en plus menaçants. La plupart des pays européens ont confirmé une récession qui risque de durer en 2009. Une douzaine de pays européens ont confirmé un net recul de leur PIB au 4e trimestre 2008 : France,
Allemagne, Espagne, Italie, Pays-Bas, Portugal, Hongrie, Autriche, Estonie... Les dernières statistiques pour l'ensemble de la zone euro montrent un recul de 1,5% du PIB au 4e trimestre, du jamais vu depuis sa création.
Les chiffres du Japon attendus aujourd'hui s'annoncent pires, et malgré l'adoption du plan Obama, la perspective d'une reprise s'éloigne. Les économistes s'attendent à un plongeon du PIB de 3% par rapport au 3e trimestre et de 11,6% en rythme annuel. Aux Etats-Unis, le recul a été de 3,8% au 4e trimestre, le pire depuis 1982. Les observateurs, chiffres à l'appui, ne cachent nullement que la fin de la crise paraît maintenant plus lointaine, en dépit du plan de relance américain de près de 800 milliards de dollars. D'ailleurs, le conseiller économique de M. Obama, Lawrence Summers l'a sous-entendu ajoutant que la reprise pourrait n'arriver que début 2010. Les analyses du FMI sont aussi dans la même tendance. Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, a estimé que l'économie mondiale était en «profonde récession», même si elle ne traversait pas nécessairement une période de dépression. La Banque mondiale, elle, pense que la période est dangereuse.
«Ce qui a commencé comme une crise financière est devenu une crise économique et se transforme en crise de l'emploi. Cela pourrait devenir une crise humanitaire si les pays n'agissent pas», a estimé son président Robert Zoellick. Cette institution estime que, si la crise persiste, de 200 000 à 400 000 enfants de plus pourraient mourir tous les ans sur la période 2009-2015, soit un total de 1,4 à 2,8 millions, et que 46 millions de personnes de plus pourraient plonger dans la pauvreté, a rappelé son président. La crise financière va également rendre beaucoup plus difficile d'atteindre les Objectifs du millénaire en matière de développement qui visent,
notamment, à réduire de moitié la pauvreté d'ici 2015. Côté marchés également, la tendance baissière est visible. New York a perdu 1,04% et Londres 0,30%. Paris a, en revanche, repris 1,13% et Francfort 0,13%.
Pays émergents : le temps des incertitudes
Les économies émergentes et en développement auront également des difficultés énormes en ces moments. Les dirigeants de Banques multilatérales de développement (BMD) et du FMI, réunis à Tunis, ont soutenu que «les conséquences vont bien
au-delà de la contraction de l'économie et du repli de croissance». «Ces pays, contrairement aux économies avancées, n'ont tout simplement pas des ressources nécessaires pour renflouer leur secteur financier ou d'autres secteurs encore, mettre au point des mesures de relance ou de protection sociale», ont relevé ces responsables de la finance internationale. Avec une réduction de l'accès au crédit, conséquence de la crise, les pays émergents et en développement se retrouvent face à «la perspective de voir hypothéqués» les progrès et la stabilisation économiques obtenus au prix de lourds sacrifices, et pour certains «au risque d'une crise de développement et d'une crise humanitaire dans toutes leurs dimensions», appuient les rédacteurs du document.
S. B.


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