Photo : Riad Par M. Gemmill Pour rappel, M. Raouraoua, qui avait été déjà été à la tête de l'instance fédérale (fin 2001-2006), occupe à présent des fonctions importantes au sein de plusieurs instances régionales et continentales, telles que vice-président de l'Union arabe de football (UAFA) et président de la commission d'organisation des compétitions. Il a été réélu à l'unanimité comme membre du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) au mois de février 2009 à Lagos (Nigeria) et président de l'Union d'Afrique du Nord de football (UNAF). Agé de 63 ans, M. Raouraoua a, par ailleurs, dirigé l'instance suprême du football algérien (2003 à 2006) d'une main de maître tout comme Mechrara à la LNF. Si, en termes d'organisation du championnat, beaucoup a été fait sous son mandat, ce qui lui a été, en revanche, reproché, c'est la non-qualification de l'Algérie à la Coupe d'Afrique des nations 2006 en Egypte. Les deux hommes ont déjà travaillé ensemble par le passé et dans le même contexte. M. Mechrara, qui avait dirigé la LNF de 2003 à 2006 avant de céder sa place à M. Ali Malek, est membre de plusieurs commissions de différentes instances de football arabe, africain et international. L'assemblée élective de la FAF concernera le bureau fédéral et le président, et celle de la LNF le conseil, le bureau de ligue et le président. Le président sortant, Hamid Haddadj, avait rappelé qu'il n'avait pas l'intention de briguer un second mandat. Il est vrai que, compte tenu des problèmes qu'a connus le championnat avec l'affaire RC Kouba, les reports de matches, l'arbitrage décrié, un calendrier fait et refait des dizaines de fois, les présidents de club voient en Raouraoua celui qui aura la capacité de gérer ce «carnaval fi dechra». Les deux hommes ne doivent, en principe, éprouver aucune difficulté pour s'installer confortablement sur le trône qu'ils ont déjà occupé. Raouraoua et Mechrara sont bien partis pour régner pendant longtemps encore. Les présidents de clubs de division une de football ont réclamé, dans leur majorité, le retour de l'ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua. Les deux hommes tenteront de redresser la barre du championnat anarchique caractérisé par une violence sans pareille. Les choses s'éclairciront aujourd'hui.
