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FRR et contraintes de financement
Publié dans La Tribune le 08 - 10 - 2016

L'Exécutif s'est résolu bien malgré lui à réviser le prix de référence budgétaire après l'avoir maintenu longtemps à 37 dollars le baril. Le projet de loi des Finances 2017 a donc été établi sur un prix de base de 50 USD. Une mise en conformité avec l'évolution des prix sur le marché. Ce réalisme financier signifie que le FRR, le Fonds de régulation des recettes, créé en 2000 pour gérer les excédents budgétaires liés aux exportations d'hydrocarbures, est logiquement gelé en l'état. Logique car à 50 dollars, il ne sera plus alimenté. Ceux qui ont déduit hâtivement que le FRR a été purement et simplement supprimé, ont tiré des plans sur la comète ! Le FRR est donc maintenu à son niveau de 32,5 milliards d'actifs sous gestion à fin juin 2015. Sauf évolution antérieure favorable et durable des cours du brut, cela voudrait dire qu'en 2017, peut-être même les deux années suivantes, on n'y mettrait plus un rond. Le Fonds deviendrait un bas de laine que l'on garde au chaud, au cas où. Mais les choses ne sont pas figées. Tout en gardant un œil vigilant et très attentif sur un marché pétrolier, de moins en moins instable depuis la fructueuse réunion d'Alger de l'Opep, on se donne déjà rendez-vous pour juin. Cette date est généralement propice pour les rectificatifs de la loi des Finances. Et si à cette date, le cours du brut s'est nettement raffermi et qu'il tutoie des niveaux appréciables, le différentiel irait éventuellement grossir le bas de laine. Le seuil psychologique des 50 USD comme calcul de référence budgétaire signe incontestablement la fin de la traditionnelle règle de prudence budgétaire. Une politique de précaution suivie même quand le baril avait dépassé la barre stratosphérique des 140 dollars en 2008 ! Fin donc de l'épargne fiscale et budgétaire et place alors à une gestion plus réaliste, une gestion budgétaire en temps réel. A ce stade, l'intégralité des recettes, fiscalités pétrolière et ordinaire comprises, est directement affectée aux dépenses. En l'absence de réserves représentées par le FRR qui servait, entre autres, à compenser les déficits en fin d'année, comment ferait le gouvernement pour combler ces mêmes déficits même si celui prévu en 2017 serait environ deux fois moins important qu'en 2016 ? Déjà que la réduction du déficit a été rendue possible par la réduction des dépenses d'équipement et une meilleure rationalisation du budget de fonctionnement des ministères. On compte également augmenter les recettes avec une hausse des taxes et des prix de l'énergie. Les 50 dollars référentiels participent aussi de cette même politique de résorption du déficit. Mais que faire par ailleurs dans le cas d'une baisse brutale des prix du pétrole ? La question vaut davantage pour plus tard que 2018, sachant que l'Exécutif a fondé ses calculs budgétaires prévisionnels sur la base de 50 dollars à l'horizon 2019. Ce choix n'est pourtant pas sans risques. Ce chiffre semble être le résultat d'anticipations assez pessimistes sur les cours du pétrole. Mais que faire d'autre part si les cours du Brent revenaient à moins de 50 dollars avec notamment un retour en force des pétroliers du schiste américains ? Dans ce cas de figure, l'Algérie serait confrontée à de nouvelles et plus grandes difficultés budgétaires. Il faudra alors faire des choix très douloureux. Procéder à des coupes brutales dans les dépenses, sous forme de nouvelles annulations ou suspensions de projets d'investissements. Ce qui ne manquerait pas d'affecter plus sérieusement encore l'activité économique. Et donc la fiscalité ordinaire. Ou alors, laisser filer les déficits en maintenant le niveau des dépenses, ce qui nécessite de trouver des sources de financement alternatives. Parmi elles, l'endettement extérieur. Ou encore l'emprunt interne ou les deux à la fois. Sans oublier la dévaluation du dinar pour maximiser les recettes pétrolières à travers un effet de change. Mais il y a un problème à ce niveau : un budget comme celui de la Défense est libellé en devises, en raison des contrats à l'étranger. Une dépréciation par trop brutale du dinar remettrait en cause l'effort de remise à niveau et de modernisation de l'outil de défense. Cette option n'est pas tenable au vu des périls sécuritaires et géostratégiques gérés par le corps de bataille et les services de vigilance de l'ANP.
N. K.

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