La 3e édition du Panorama du film révolutionnaire s'est clôturée hier, avec la projection de deux longs métrages El batal el madjhoul (Le héros inconnu) de Hadj Ali Menad, et El bir (Le puits) de Lotfi Bouchouchi. Cette 3e édition du rendez-vous cinématographique, qui a débuté le 3 novembre à Mostaganem, vise, selon Abdelhalim Rahmouni, directeur artistique de la manifestation, à faire découvrir aux nouvelles générations les sacrifices du peuple algérien pour recouvrer son indépendance et à mettre à nu les crimes et la barbarie du système colonial français, rapporte l'APS. La 3e édition du Panorama du film révolutionnaire s'est clôturée hier, avec la projection de deux longs métrages El batal el madjhoul (Le héros inconnu) de Hadj Ali Menad, et El bir (Le puits) de Lotfi Bouchouchi. Cette 3e édition du rendez-vous cinématographique, qui a débuté le 3 novembre à Mostaganem, vise, selon Abdelhalim Rahmouni, directeur artistique de la manifestation, à faire découvrir aux nouvelles générations les sacrifices du peuple algérien pour recouvrer son indépendance et à mettre à nu les crimes et la barbarie du système colonial français, rapporte l'APS. Parmi les films proposés au public figurent des longs métrages produits en 2015 et 2016, dont Séquences de mon village de Karim Traidia, L'intrus de Mohamed Hazourli, Le héros inconnu de Menad Hadj Aissa, Krim Belkacem d'Ahmed Rachedi et Zabana de Saïd Ould Khélifa. Par ailleurs, les organisateurs ont introduit pour cette édition des courts métrages produits dans les années 1960 et 1980. L'objectif de cette démarche est de faire des comparaisons entre les œuvres de cette époque et celles d'aujourd'hui. Dimanche passé, les cinéphiles ont assisté à la projection du film documentaire Khadda erramz oua ezzeitouna du réalisateur Djawdet guessouma, à la maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki de Mostaganem, dans le cadre de cette 3e édition. Ce documentaire aborde, en 90 minutes, la vie et l'œuvre de l'artiste peintre défunt Mohamed Khadda, natif de Mostaganem, qui demeure un des pionniers des arts plastiques modernes en Algérie ayant réalisé des tableaux au profit de l'imprimerie où il exerçait. Khadda a participé à la première exposition des plasticiens algériens en 1963 avant de fonder l'Union nationale des arts plastiques en 1964 et a marqué l'histoire des arts plastiques algériens par des fresques du Tassili. Ce documentaire met en exergue l'empreinte de Mohamed Khadda tout au long de sa carrière artistique à travers des tableaux, des fresques, des esquisses de décoration et de costumes de théâtre, des travaux de décoration de bureaux d'auteurs célèbres, dont Rachid Boudjedra et Tahar Djaout. Un autre film documentaire El Gotra (La goutte), du réalisateur Belkacem Hadjadj, a été projeté dans le cadre de cette manifestation, traitant de l'histoire de six jeunes qui arrivent à Alger en quête de travail et d'un logement. La manifestation Panorama du film révolutionnaire est organisée dans le cadre de la célébration du 62e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération par la Maison de la culture, en collaboration avec la direction de la culture et le théâtre régional de Mostaganem Si Djillali-Benabdelhalim. R. C.