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Pour une relation apaisée Etat-citoyens... l'e-administration
L'Algérie à l'heure du numérique
Publié dans La Tribune le 11 - 01 - 2017

Au jour d'aujourd'hui, et au-delà des autres simplifications introduites grâce à la mise en place des technologies de l'information et de la communication et au-delà de tout ce qui serait e-banking, e-payement, e-trading... autant souligner que ce qui a le plus soulagé les Algériens est bel et bien la gestion numérisée de l'état-civil ou encore des documents administratifs d'usage courant comme le permis de conduire, la carte nationale d'identité, le passeport même si les normes ne sont pas les mêmes d'une région du pays à une autre et parfois d'une commune d'une même daïra à une autre, voire d'un service à un autre. Là bien évidemment il s'agit de résistances mais de résistances imputables à l'homme qu'il s'agisse de celui dernier maillon de la chaîne ou du premier en y incluant forcément tout ce qui est intermédiaire.
L'e-administration est encore poussive en Algérie mais il n'en est pas moins évident que les avancées faites jusque-là ont considérablement amélioré les rapports citoyen-administration. Dans l'immédiat, le plus gros problème rencontré par les populations dans leur vie de tous les jours était quasi-intimement lié à la question de l'état-civil sinon à toute démarche qui renvoyait sur celui-ci. Et la terrible et tellement évocatrice qualification apparentée aux prestataires publics, toutes natures confondues, de terrorisme administratif n'était nullement exagérée et encore moins fallacieuse. Sans qu'il n'y ait besoin de s'étaler sur les déboires multiples en ce sens, il serait toutefois juste de rappeler qu'obtenir un acte de naissance «normalement» rédigé, autrement dit conforme à la réalité relevait du miracle car cela aidait à prévenir et éluder un monstrueux parcours du combattant qui contribuerait alors à corriger une situation rendue arbitrairement et honteusement kafakaïenne.
Au jour d'aujourd'hui, et au-delà des autres simplifications introduites grâce à la mise en place des technologies de l'information et de la communication et au-delà de tout ce qui serait e-banking, e-payement, e-trading…autant souligner que ce qui a le plus soulagé les Algériens est bel et bien la gestion numérisée de l'état-civil ou encore des documents administratifs d'usage courant comme le permis de conduire, la carte nationale d'identité, le passeport même si les normes ne sont pas les mêmes d'une région du pays à une autre et parfois d'une commune d'une même daïra à une autre, voire d'un service à un autre. Là bien évidemment il s'agit de résistances mais de résistances imputables à l'homme qu'il s'agisse de celui dernier maillon de la chaîne ou du premier en y incluant forcément tout ce qui est intermédiaire.
Ainsi de fait, les procédés bureaucratiques sont-ils, depuis une année maintenant, battus en brèche mais pas totalement jugulés puisque que s'agissant de prestations à hauteur d'un guichet de poste, d'une banque, d'une agence de sécurité sociale, d'un tribunal, le dernier mot revient à l'homme qui fait de la machine son alibi et de sa propre incompétence une justification à son déficit d'initiative et d'à-propos le cas échéant. Chez le citoyen-lambda, les angoisses ne sont certes plus les mêmes et pour qui connaît son bon droit, il est certain qu'il lui appartient de le faire valoir sans qu'il n'y ait besoin d'aller à l'affrontement. Néanmoins, c'est également à ce stade des rapports public/administration et surtout des rapports parce qu'ancrés mentalement et pour cause leur enracinement chronique et pis anachronique que les pouvoirs publics doivent s'attaquer pour peu, serait-il honnête d'y insister, que les citoyens s'impliquent également en rejetant toute attitude passive devant des comportements bureaucratiques qu'ils auraient à subir. La dynamique de changement ne saurait être qu'à la faveur d'une interaction entre l'administration et l'administré. Cette interaction fait par ailleurs partie intégrante des éléments de langage contenus dans les propos ponctuellement tenus par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales à chaque fois que dans le domaine administratif national une avancée, une innovation vient simplifier encore plus toute démarche engagée en ce sens avec tout ceux qui peuvent représenter le service public.
Si le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales et d'autres départements gouvernementaux comme l'éducation, l'enseignement supérieur, la justice, les finances sont aux premières loges des réformes engagées par l'Etat, c'est pour la seule et bonne raison que la consécration d'une démocratie effective ne peut passer que par un ensemble de processus avec pour finalité légitime de soutenir et/ou consolider les politiques publiques nationales et forcément mettre en place une harmonisation du cadre de vie. Sous d'autres cieux, des Etats en sont même parvenus à la nécessité de mettre en place un ministère de la Simplification. C'est-dire.
Retirer un acte de naissance à partir de son ordinateur, acheter son ticket de train, de bus comme c'est le cas actuellement de le faire pour un certificat de nationalité ou un casier judiciaire sera sans nul doute un acte banal et banalisé dans les quelques années à venir.
A. L.


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