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L'intégration africaine devient primordiale
Pour bâtir de nouveaux partenariats avec l'UE
Publié dans La Tribune le 03 - 07 - 2017

Le paysage économique mondial connaît actuellement des mutations rapides et profondes. De ce fait, les relations entre l'Europe et l'Afrique sont appelées à évoluer profondément, au profit des deux parties. Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, qui a pris part aux travaux de la 31e session du Conseil exécutif de l'Union africaine (UA), a mis, hier, l'accent sur cette question importante.
Le paysage économique mondial connaît actuellement des mutations rapides et profondes. De ce fait, les relations entre l'Europe et l'Afrique sont appelées à évoluer profondément, au profit des deux parties. Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, qui a pris part aux travaux de la 31e session du Conseil exécutif de l'Union africaine (UA), a mis, hier, l'accent sur cette question importante. «Le partenariat entre l'Afrique et l'Union européenne doit être conçu de manière à ce que ce soit du gagnant-gagnant», a-t-il indiqué à la presse. Néanmoins, pour bâtir de nouveaux partenariats «bénéfiques» pour les deux continents, l'Afrique ne doit pas rester «divisée», et ce, afin qu'elle puisse tirer le meilleur parti de ses partenariats avec l'UE. Or, à l'heure où les autres régions du monde s'organisent en espaces intégrés - économiques, géopolitiques ou culturels- l'Afrique semble échapper à cette tendance. L'intégration régionale devient ainsi primordiale. Exprimée dans le Plan d'action de Lagos de 1980 et surtout dans le Traité d'Abuja de 1991, portant création de la communauté économique africaine, cette idée a été réaffirmée dans l'Acte constitutif de l'UA. Dans ces deux schémas directeurs, une feuille de route a été établie pour créer une Zone de libre- échange (ZLE), établir une Union douanière (UD), créer un marché commun ou espace économique unique (MC) et enfin concrétiser l'Union économique et monétaire (UEM). Aujourd'hui, il existe sur le continent africain 14 Communautés économiques régionales (CER), dont 8 uniquement sont considérées comme les piliers de la future communauté économique africaine. Parmi ces communautés, on peut citer le Marché commun de l'Afrique orientale et australe (Comesa), la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) et la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Est (CAE). Il existe d'autres Regroupements économiques régionaux, couvrant des espaces géographiques plus restreints à l'image de l'Union économique et monétaire ouest-africaine. L'évaluation du rôle des CER africaines montre que la plupart d'entre elles ont accompli des progrès notables dans le cadre de l'intégration, notamment la création de zones de libre-échange. Certaines sont même très avancées et ont atteint l'Union douanière et la libre circulation des personnes. Mais, en dépit de tous ces progrès, des problèmes et des lacunes demeurent et devront être pris en charge, selon de nombreux analystes. Parmi ces insuffisances figure le volume du commerce intra-africain qui demeure très faible. Il ne représente que 10,5% du volume total du commerce en Afrique. Un taux bien faible par rapport aux échanges entre pays asiatiques qui atteignent près de 52% et ceux intra-européens qui avoisinent les 80%. En Amérique du Nord, ce taux est de 40%. La faiblesse des échanges interafricains est liée au manque d'infrastructures dans les pays africains, ce qui entrave l'investissement, la production et la concurrence. Les Etats membres de l'Union panafricaine doivent ainsi augmenter le financement public des infrastructures, mettre en œuvre de grands projets d'énergie tels que l'hydroélectricité, les raffineries de pétrole et les gazoducs, suggèrent les économistes. Les pays africains sont aussi amenés à développer des ressources énergétiques nouvelles et renouvelables. Toutefois, ces objectifs tracés ne peuvent se concrétiser sans un soutien avéré des institutions internationales comme la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique, la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque mondiale (BM). Rien que pour les 10 prochaines années, le coût des besoins en infrastructures est estimé à 60 milliards de dollars, selon certains experts. En outre, étant donné que l'intégration privilégie les objectifs régionaux à long terme au détriment des objectifs nationaux à court terme, les autorités nationales doivent faire preuve d'une volonté politique réelle sinon, selon des experts, elles risquent de compromettre gravement les efforts visant à approfondir l'intégration régionale. Harmoniser les lois nationales et régionales pour faciliter le processus d'intégration s'avère aussi nécessaire, de l'avis de ces experts.
B. A.
Le développement du continent africain au menu de l'entretien entre Messahel et le facilitateur UE-ACP
Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, qui a pris part aux travaux de la 31e session du Conseil exécutif de l'UA a indiqué, hier, avoir discuté avec le facilitateur UE-ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique), Louis Michel, des questions de développement du continent africain, notamment du Nepad (Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique), qui est une stratégie qui pose les bases du développement du continent africain. «L'Afrique est un continent émergent qui a des atouts extrêmement importants qu'elle peut développer avec un partenaire tel quel l'UE, notamment en matière d'infrastructures», a ajouté M. Messahel, soulignant les efforts consentis par l'Algérie dans ce domaine tel que le projet de la transsaharienne, une infrastructure importante pour les connexions et l'intégration interafricaines. L'entretien a porté également sur les questions urgentes pour l'Afrique comme les problèmes de l'énergie (électricité), qui font l'objet d'un grand débat dans le continent africain, a-t-il relevé. M. Messahel a indiqué que parmi les priorités africaines figurent également les problèmes sécuritaires qui se posent au continent africain, soulignant la nécessité du règlement des conflits en Afrique pour permettre la fixation des personnes. «Il faut que la question de la migration soit bien entendue et bien comprise de part et d'autre. Le continent africain est celui qui reçoit le plus de migrant», a-t-il noté, expliquant que la migration est plus intense à l'intérieur de l'Afrique que vers l'Europe ou ailleurs.


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