En dépit de la multitude de pressions exercées sur l'Algérie, le gouvernement n'a fait aucune concession à la France pour que le diplomate Mohamed Ziane Hasseni soit libéré. C'est ce que nous a affirmé, hier, Djamel Ould Abbes à l'issue de la cérémonie d'ouverture de la session de printemps de l'APN. Invité à être plus précis, le ministre de la Solidarité a indiqué que les pressions étaient surtout économiques sans donner plus de détail, mais en rappelant les déclarations faites par lui et selon lesquelles «l'affaire Hasseni était une épine dans les relations algéro-françaises». Et M. Ould Abbes d'ajouter : «Hasseni est aujourd'hui libre, il pourra rentrer en Algérie quand il le voudra». Sur ce, le ministre de la Solidarité s'engouffre dans sa voiture, non pas pour assister à la même cérémonie au Sénat, mais plutôt pour aller visiter le siège de campagne du mouvement associatif sis au quartier Sidi Yahia à Hydra.