Se dilater la rate aiderait à prévenir l'infarctus du myocarde. A telle enseigne donc que des scientifiques parmi les plus sérieux n'excluent pas la possibilité de psychothérapies de groupe dans les hôpitaux. Réjouissante nouvelle donc pour ceux qui ont fait un infarctus, ceux qui en feront sans nul doute à un âge des plus anticipés, compte tenu des vicissitudes de la vie, quoiqu'il faille attendre que les hôpitaux algériens soient dotés des moyens pour ce faire alors qu'ils parent déjà très difficilement aux urgences. Sinon, l'infarctus du myocarde est une pathologie qui, pour une fois, est plus prédominante chez l'homme mais également tout sujet ayant des facteurs de risque : tabac, obésité, existence d'un diabète, hypertension et taux élevé de cholestérol. Ce qui en fait d'autorité une affection fréquente et grave dont les symptômes ont cela de caractéristique qu'ils ne sont pas… caractéristiques. L'expérience en donne pour preuve que des personnes concernées, avant d'avoir été foudroyées, peuvent avoir ressenti une douleur à la poitrine, au bras, à hauteur du sternum, associée souvent à des nausées et qui peut évidemment s'avérer mortelle quand elle est massive.Pourtant, ironie de la nature, parfois l'infarctus se manifeste sans indicateurs préalables. Il est dit alors «silencieux». Les successifs et énormes bonds réalisés dans le domaine médical ont fait qu'actuellement le diagnostic de l'infarctus du myocarde en Algérie, et pratiquement dans toutes les structures relevant du secteur de la santé, est d'une grande fiabilité et permet la prise en charge rapide et réelle d'un patient et, selon la gravité, son orientation immédiate vers une unité de soins cardiologiques intensifs. Il n'en reste pas moins que la prise en charge a posteriori est moins aisée , notamment des personnes qui ne seraient pas couvertes socialement alors que les conditions de séjour dans les hôpitaux nationaux souffrent généralement d'un grand déficit sur tous les plans, exception faite de la disponibilité du corps médical, mais aussi et surtout sa compétence.Concluons enfin comme nous avons commencé, si rire n'aide pas à guérir d'un infarctus du myocarde, il permet au moins d'y faire face avec plus de sérénité. A. L.