Photo : Riad Synthèse de Ghada Hamrouche La production industrielle du secteur public national a enregistré une hausse de 1,9% en 2008. Ce sont du moins les dernières données de l'Office national des statistiques (ONS). La même source, reprise par l'agence de presse algérienne APS fait état également d'une hausse de 4,3% hors hydrocarbures. Les industries manufacturières, quant à elles, ont enregistré une variation positive également de 1,9% contre -3,4% en 2007 en dépit de la baisse enregistrée au 3e trimestre, estimée à 2,4% de la même année, et une «bonne performance» au cours des 1er, 2e et 4e trimestres avec, respectivement, +2,7%, +2% et +5%. Une hausse, dit-on, due essentiellement, aux industries sidérurgiques, métallurgiques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMMEE +3,9%), avec une hausse substantielle de 27,7% au 4e trimestre, de l'agroalimentaire avec 6,8% et des industries chimiques avec +2,5%. Une hausse également tangible dans les secteurs de l'énergie et des mines et carrières. Ces derniers ont vu leurs niveaux de production augmenter avec respectivement +7,9 % et +9,8% en 2008 par rapport à l'année précédente. Parmi les branches qui ont connu le plus de difficultés au cours de l'année écoulée, figurent les industries diverses avec -20,6 % et du bois, liège et papier avec -11,9 %, relèvent les experts de l'office. La baisse a également concerné les industries des hydrocarbures (-2,4 %), les matériaux de construction céramique et verre (-1,6 %), les cuirs et chaussures (-1,2%) et, enfin, les textiles et confection (-1,1%). La production industrielle du secteur public a enregistré une hausse de 0,3% en 2007 par rapport à 2006. Cette variation est due notamment à la hausse enregistrée par les secteurs des mines et carrières et de l'énergie. Le nouvel indice sur lequel a été calculée la production industrielle de 2008 a été élaboré suite aux mutations qui ont été introduites dans le secteur de l'industrie, indiquent les experts de l'ONS. Cependant, suite à la privatisation de certaines entreprises et la cessation d'autres, le nombre d'entreprises publiques a connu une tendance à la baisse. Ainsi, le nombre d'entreprises et filiales sorties du champ de l'enquête de l'ONS sur la production industrielle (privatisées ou dissoutes) est de 90. La liste des produits a été réduite à 54 produits et trois branches d'activité ont été supprimées, à savoir la branche extraction de minerai métallique non ferreux, celle de la fabrication de corps gras et la branche de fabrication d'autres produits alimentaires, selon les experts de l'office. L'indice de la production industrielle élaboré par l'ONS a pour objectif essentiel de mesurer l'évolution du volume de production, ce qui explique la prise en compte des quantités physiques par produit, paramètre de base de suivi de la production industrielle.