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Cancer de la prostate : une maladie latente fréquente en Algérie
Malgré la disponibilité des moyens de son diagnostic précoce et le remboursement total de son traitement
Publié dans La Tribune le 02 - 05 - 2009

Le cancer de la prostate est de plus en plus fréquent en Algérie, à l'instar de nombreux autres pays d'Amérique et d'Europe. Les statistiques aux Etats-Unis font état de la survenue de 380 000 cas chaque année, le mettant en troisième position, après ceux du poumon et du colon/rectum, responsable directement de la mort des personnes qui en sont atteintes.
5e cause de mortalité
Le classement est quelque peu différent en Algérie, pour des raisons propres aux conditions de vie et d'alimentation de chaque pays. Selon le Pr Abdelaziz Chibane, chirurgien urologue au CHU Mustapha à Alger, les causes véritables de ce mal ne sont pas connues. L'alimentation riche en graisses pourrait, toutefois, être un des facteurs de son développement. Les institutions officielles ne disposent pas de chiffres réels sur le nombre des personnes atteintes, encore moins sur sa fréquence, son intensité et les causes de son évolution. Le registre du cancer de l'INSP (Institut national de santé publique) indique, néanmoins, que le cancer de la prostate constitue la cinquième cause de mortalité, après ceux du poumon, du colon/rectum/estomac, du sein et, enfin, celui de la prostate. L'urologue Pr Chibane assure que les moyens de diagnostic précoce et de traitement du cancer de la prostate existent dans le pays et pratiquement dans tous les Centres hospitalo-universitaires (CHU) et, avec eux, le personnel qualifié en nombre considérable.
Le traitement médical aussi : l'hormone thérapeutique remboursable à 100%. Pas de raison, donc, d'éviter l'incontournable urologue pour régler ses problèmes de prostate ou autres. Des problèmes qui commencent par de petits troubles urinaires et se terminent par des cancers dévastateurs.
Parlant justement de l'évolution de cette maladie –le cancer de la prostate est latent- le chirurgien urologue met en garde contre la négligence des symptômes qui font que le malade ne consulte que tardivement.
Et c'est là, justement, le grand problème : «Un grand nombre de malades arrivent avec un cancer à un stade avancé.» Un cancer qui, autrement dit, n'est pas guérissable et pour lequel, le chirurgien urologue prescrit un traitement hormonal pour réduire seulement les effets de l'évolution de la maladie sur l'organisme et non pas pour éliminer le cancer.
Consulter à partir de 50 ans
Si l'on comprend bien le médecin, les hommes qui consultent pour des problèmes menaçant la prostate ne se bousculent à son service ni dans les autres services spécialisés à travers le pays. Et cela, bien que ce soit plus souhaitable pour le médecin aussi bien que pour le malade pour pouvoir soigner la maladie à temps et dans de bonnes conditions. Dans d'autres cas, même si le cancer ne semble pas méchant, des maladies associées (diabète, hypertension…) rendent difficile sa guérison. Raison pour laquelle il est recommandé de consulter son médecin à partir de 50 ans –la maladie se manifeste sérieusement à partir de 60 ans- pour faire un dosage du PSA (antigène spécifique de la prostate) au moins une fois par an. Un moyen de diagnostic qui s'ajoute au toucher rectal, avant d'aller vers une biopsie et déterminer les degrés d'atteinte de cette partie sensible du bas appareil. Une fois le diagnostic établi, le médecin décide de la méthode à suivre pour soulager son malade. Et comme nous venons de le souligner, quand le cancer arrive à un stade avancé, seul le traitement hormonal peut aider à réduire ses effets sur le reste de l'organisme. En revanche, quand le cancer en est à son début (stade curatif), la chirurgie s'avère le meilleur moyen de venir à bout de la maladie : ablation totale de la prostate et des vésicules séminales. Dans d'autres cas, la radiothérapie conformotionnelle pourrait bien faire l'affaire sans porter atteinte aux parties qui ne sont pas touchées par le cancer. Là, un problème persiste : l'Algérie ne dispose que d'un seul appareil de radiothérapie et il est tout récent. Il se trouve à Blida depuis un peu plus d'une année.
Les responsables du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière promettent d'en implanter d'autres dans les autres structures hospitalières du pays, à commencer par le Centre Pierre et Marie Curie (CPMC). Rien de concret pour le moment. Signalons, toutefois, deux effets indésirables du traitement de ce cancer au stade curatif : incontinence urinaire et dysfonctionnement érectile. Le médecin urologue est tenu d'informer son malade sur ces deux risques avant de décider d'un quelconque traitement.
K. M.


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