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Les pays en voie de développement durement touchés par la crise
La sonnette d'alarme a été tirée au 5ème Forum international de la finance à Alger
Publié dans La Tribune le 18 - 05 - 2009

Si l'Algérie est classée par les experts et les économistes dans la catégorie des pays «intermédiaires» au sein de la classe des nations en voie de développement, il n'en demeure pas moins que la crise économique mondiale «pourrait» la frapper de plein fouet. Ce constat a été établi la semaine dernière par les financiers ayant participé au 5ème Forum international de la finance (FIF), tenu à l'hôtel El Aurassi. Un rendez-vous ayant permis à la panoplie d'experts et spécialistes en la matière de passer au peigne fin, entre autres, les effets négatifs de l'actuelle crise financière mondiale. Le premier constat tiré durant ces deux jours est que la quasi-totalité des pays sont ou seront affectés par ce tsunami financier, mais à des degrés différents. En clair, si la crise financière internationale s'est tout d'abord manifestée aux Etats-Unis, en Europe, au Canada, en Australie et au Japon par les faillites de banques et d'institutions financières, la baisse d'activité commerciale et industrielle, la montée du chômage, les pays en voie de développement payeront beaucoup plus lourdement la facture. En d'autres termes, l'actuelle crise se transforme en catastrophe humaine et en désastre au plan du développement. Le constat tiré à Alger confirme, malheureusement les conclusions des sœurs jumelles de l'institution de Bretton Woods. En effet, le FMI et la BM, dans un communiqué commun, ont indiqué, les 25 et 26 avril dernier, que «l'économie mondiale s'est considérablement détériorée depuis octobre 2008. Cette évolution a des conséquences particulièrement graves dans les pays en développement où la crise financière et économique se transforme en catastrophe humaine et en désastre au plan du développement». Toutefois, la rencontre d'Alger a permis de détailler l'impact de cette crise sur les pays dits en voie développement. Les experts et les spécialistes en la matière, ont, en effet, rangé cette classe, en différentes catégories. Une première catégorie regroupe les pays «émergents», où on pourrait classer la Chine, l'Inde, le Brésil et les pays pétroliers du Golfe. Une deuxième catégorie de pays «intermédiaires» pourrait comprendre l'Afrique du Nord et du Sud, l'Amérique latine, et les pays du Moyen-Orient non producteurs de pétrole tels que l'Egypte et la Jordanie. Enfin, les pays vraiment «sous-développés» se retrouvent principalement en Afrique sub-saharienne, en Asie du Sud, et en Amérique centrale.
La chute des IDE, principal impact sur les pays en développement
Pour l'expert Jawad Kerdoudi, président de l'Institut marocain des relations internationales, tous les pays en voie de développement vont subir à un degré plus ou moins élevé la chute des investissements directs étrangers (IDE), la baisse du tourisme et des exportations, la baisse des transferts des migrants, la tension sur les taux d'intérêt et de change, enfin la fuite des capitaux. A l'appui, il citera les prévisions des institutions internationales pour le compte de l'année en cours. «Les institutions internationales prévoient une croissance nulle en 2009 pour les pays en développement en dehors de la Chine et de l'Inde, alors qu'ils ont connu une croissance moyenne de 4,6% en 2008». Certes, les pays émergents et intermédiaires, a-t-il ajouté, vont subir l'impact négatif de la crise financière internationale, mais ils ont déjà lancé des plans de relance globaux ou ciblés, et leur économie va continuer à croître en 2009. C'est le cas par exemple de la Chine et de l'Inde qui connaîtront une croissance de 4 à 5% en 2009. «Ces pays, du fait de leur faible engagement financier à l'international, ou du contrôle des changes existants, ont pu préserver leur système financier national», précise-t-il plus loin. Un autre impact négatif de la crise financière internationale peut avoir, selon les participants, des conséquences graves sur la micro-finance. Ce type de crédits qui a pour objet de mettre fin à «l'apartheid bancaire», constitue actuellement près de 50 milliards de dollars dans le monde et bénéficie à 100 millions des clients (ou 700 millions de personnes). Le danger est que la micro-finance est financée majoritairement par des devises fortes, alors que les crédits sont accordés en monnaie locale. Il y a risque si la monnaie locale dévalue beaucoup, que les fonds provenant de l'extérieur se tarissent. Du fait de la crise économique mondiale entraînant la baisse des transferts des migrants et la baisse de l'activité, certaines institutions de micro-finance constatent une détérioration du taux de remboursement, qui est passé de 2% en 2008 à 4% début 2009. La micro-finance étant d'une importance
primordiale dans les pays sous-développés, il y a lieu de trouver des solutions pour augmenter les fonds propres des institutions de micro-finance et de trouver des mécanismes de couverture de risques.
Concrétiser les engagements financiers pris par les membres du G20
Pour s'en sortir, les spécialistes présents à la 5ème édition du FIF, ont, à l'unisson, souligné la nécessité de concrétiser rapidement les mesures et les engagements financiers pris par les membres du G20, et de mettre en œuvre les programmes établis par le FMI et la Banque mondiale. Pour ce qui concerne les pays en développement, les programmes INFRA et IFC du FMI et de la Banque mondiale pour le financement des infrastructures et des investissements privés, doivent être engagés le plus rapidement possible. L'autre recommandation a trait à la réforme de la gouvernance économique mondiale, en donnant toute la place nécessaire aux pays en voie de développement, qui sont sous-représentés au G20. S'agissant des réformes, elles concernent principalement les institutions internationales : FMI, Banque mondiale, OMC, CNUCED. «Les programmes d'investissements du FMI et de la Banque mondiale en faveur des pays en développement doivent être accompagnés de programmes visant la coopération technique, la formation et l'éducation, car le XXIe siècle sera celui de la science et du savoir», précisent les participants dans les recommandations.
S. B.


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