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Aït Menguellet, égal à lui-même, magistral
Le chanteur a donné un concert à l'auditorium de la radio nationale
Publié dans La Tribune le 12 - 07 - 2009


Photo : Riad
Par Salah Benreguia
Dans le cadre des festivités du Panaf, le troubadour de la chanson kabyle, Lounis Aït Menguellet, a animé vendredi soir, un concert à l'auditorium Aïssa Messaoudi de la radio nationale. Accompagné de son fils Djaafar et de son orchestre composé de trois musiciens, celui que le grand écrivain Kateb Yacine avait qualifié de plus grand poète actuel, a déclenché une véritable explosion de joie et d'émotion chez le public. Il n'a laissé, durant près de trois heures, personne indifférent, ni les jeunes, ni les familles, ni la gent féminine venue d'ailleurs en force. Après l'apparition sur scène de son orchestre vers 20h30, l'animatrice a tenté de tempérer les ardeurs pour pouvoir dire quelques mots en guise d'exorde, mais l'assistance ne voulait rien comprendre et refusait de patienter davantage. Elle réclamait son idole. L'auteur de l'immortel Ammi souhaita la bienvenue à tous, oubliant presque que c'est lui l'invité de cette foule. Ainsi, l'homme au verbe incisif et aux textes frappés au coin du bon sens inaugura cette soirée par la célèbre Thamourthiw (mon pays), une chanson à texte magistralement composée. Elle sera suivie d'une chanson dite d'amour Ouryissadja (ne me laisse pas), rappelant à coup sûr Ne me quitte pas, de Brel.
Là, l'assistance est transportée à son corps défendant dans un autre monde. Celui des rêves et des souvenirs mêlés… Elle l'a attentivement écouté, énormément apprécié. Il est vrai qu'en écoutant le ciseleur du verbe, on se sent caressé, bercé dans l'univers multicolore de ses chansons d'amour. L'homme à la moustache turque a également émerveillé son public par d'autres morceaux pleins de sagesse et de philosophie. Da Lounis a chanté la liberté et surtout crié le désarroi de sa société. La puissance de ses poèmes réside dans la qualité de ses textes, la force du verbe et la justesse du mot qu'il utilise.
En effet, les poèmes de Da Lounis deviennent des mains qu'il tend généreusement parfois pour guérir les maux, adoucir les rudesses, apporter la paix intérieure, parfois écraser l'arbitraire, tuer l'oubli et ensevelir la mort. 22 h passées, le troubadour de la chanson kabyle, qui a bercé la vie de son public durant quarante ans, récite Assendu n waman (les Brasseurs de vent), beaucoup appréciée par le public. Lounis constate que les brasseurs de vent «viennent, promettent, mais oublient leurs promesses». Le grand poète kabyle a encore une fois su émouvoir par la finesse de son langage le cœur des mélomanes. C'est aux environs de 22h30 que l'artiste a clos le spectacle par l'immortelle JSK, une chanson qui demeure parmi les meilleures dédiées au prestigieux club kabyle, interprétée durant les années 1970, puis par Kechini ruh nek adéquimagh (pars, moi je reste), sous les applaudissements chaleureux de son public.


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