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Parler peu… parler bien
Publié dans La Tribune le 20 - 07 - 2009

Pour tout journaliste qui a eu à être confronté à l'homme, rarement sens de la formule n'a autant été l'apanage d'un grand commis de l'Etat que chez le
ministre de l'Intérieur algérien, Noureddine Yazid Zerhouni.En qualifiant de mise en scène digne du kabuki la déclaration du général François Buchwalter sorti, comme par prestidigitation, de sa retraite, Yazid Zerhouni ramène à sa stricte dimension un non-évènement que des acteurs ou plutôt des seconds rôles, voire des figurants hexagonaux se sont, à tort et d'autorité, attribué les mérites du fameux jeu de scène japonais. En fait, la sortie médiatique, si tant est qu'elle en soit une, sachant qu'aux yeux du ministre elle ne reste que de l'ordre d'une digression faite par respect aux témoignages d'intérêt des confrères sur la question et en marge d'une activité interne plus importante, revêt aussi une plus grande acuité parce qu'elle vient donner une idée précise de la perception officielle des hautes autorités de l'Etat sur une probable mais tout autant grossière tentative de manipulation de l'opinion publique, voire de l'opinion internationale à des fins qu'il serait au demeurant hasardeux de qualifier de politiques parce qu'elle ne leur donnerait qu'une consistance que ces fins ne susciteraient même pas et n'ont d'ailleurs rien suscité, exception faite d'une logorrhée médiatique dans des journaux français dont l'attachement à des valeurs anachroniques n'est pas à démontrer.En Algérie, au lendemain de la déclaration du général à la retraite, le bon sens a voulu que le rejet des affabulations du galonné a été unanime déjà chez l'ensemble des Algériens. En réalité, il n'est même pas question dans ce cas de figure de rejet mais de mépris autant pour celui qui en a assumé directement la paternité que ceux qui l'ont actionné et tout aussi ceux qui, gardant deux fers au feu, ont attendu de voir venir pour ensuite se prononcer et pousser des cris de vierge effarouchée. Dés lors, le mérite de la diplomatie algérienne ne s'en est trouvé que grandi en ce sens qu'il n'était nullement question pour les représentants de l'Etat d'entrer dans l'orchestration et la mise en scène d'une cabale visant à créer les ingrédients d'une crise graduelle qui ira crescendo en fonction de la réaction des dirigeants algériens, donnant ainsi toutes les raisons aux marionnettistes de service de crier au «complexe de culpabilisation» et d'alimenter ainsi l'opinion.Yazid Zerhouni est l'homme du Président, tous ceux du reste du monde le sont. Ce n'est pas une fonction et encore moins un grade hiérarchique, c'est une qualité humaine parce qu'elle repose sur une relation directe entre des personnes et qui veut que seule compte la perception… la meilleure de la gestion de l'Etat et du bonheur des populations…
du peuple. Sinon comment expliquer sa longévité autrement que par cette qualité et surtout par sa maîtrise des dossiers relevant de son département.
Le ministre de l'Intérieur a eu à parler, ce n'est pas la première fois et ce ne sera pas la dernière. Nous l'avons déjà repris sur «la réalité d'un terrorisme encore présent et qui le sera sans doute encore mais pas pour longtemps», des déclarations assumées et empreintes de la franchise parce que occulter certaines vérités relèverait du ridicule. Ses déclarations, comme celles de l'agent de la CIA, l'attentat contre le palais du gouvernement et bien d'autres, parce qu'elles engagent justement le sommet de l'Etat, les traduit plus particulièrement et matérialisent, par voie de conséquence, de la manière la plus superbe le très peu de considération accordée par le premier magistrat du pays à toute la houle déclenchée par un ténébreux général à la retraite, ne peuvent que mettre un terme définitif à ce ballon-sonde que certains ont voulu donner à l'exhumation du dossier des moines de Tibhirine.Zerhouni a parlé du kabuki qui est la forme d'expression théâtrale la plus populaire dans le pays du Soleil-Levant à telle enseigne qu'il a été classé parmi les chefs-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité par l'Unesco. La pièce du général Buchawalter n'est elle qu'un ersatz du plus horrible des navets.
A. L.


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