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Les haragas investissents la littérature
Mehdi El Djazaïri présente son roman Poutakhine
Publié dans La Tribune le 03 - 10 - 2009

«Arrêtez ! Stoppez ! Ça va très mal !» Une phrase dite sans colère mais plutôt avec sérénité et conviction par Mehdi El Djazaïri à la filmathèque Zinet dans l'après-midi de jeudi dernier. Cet ancien journaliste, sondeur de métier, est soucieux de faire un état des lieux alarmant et négatif de la situation du pays. Pour ce faire, son verbe sera direct et sans concessions. Il est là pour présenter son livre, Poutakhine, journal presque intime d'un naufragé, paru mercredi dernier à compte d'auteur après avoir été confronté à plusieurs refus de la part d'imprimeur publics et privés. Un livre jugé trop subversif pour être soutenu par nos éditeurs craignant les risques que cela peut impliquer. A l'étranger, il en va autrement, l'Harmattan insiste pour le diffuser, «Oser dire», maison d'édition belge est également très intéressée. L'auteur tient d'emblée à préciser : «Je n'écris contre personne mais pour l'Algérie.» Et d'expliquer : «Ce livre n'est pas écrit au vitriol mais avec mon cœur et ma sueur. L'Algérie est devenue un pays exportateur de jeunes. J'ai fait un travail sur le terrain en tant que sondeur… je veux mettre en avant cette mal vie et non-vie qui guettent les Algériens». Ce travail est circonscrit dans un ouvrage qui brasse toutes les formes pour décrire une société en mal de vivre. Vacillant entre fiction romanesque et essai journalistique, il fait parler les gens et touche du doigt les failles. Quoi de mieux que le thème de la harga, le plus lancinant et révélateur de tous ceux qui bouleversent notre société pour faire une critique politique et sociale de l'Algérie…
Le livre raconte l'histoire d'un harag qui survivra à la traversée de la mer Méditerranée. C'est par sa voix que l'auteur retracera des siècles de notre histoire, d'Hannibal à aujourd'hui. Des mythes et des symboles du passé se mêleront à des faits et des repères du présent. Le tout pour porter une réflexion engagée et percutante. L'auteur en parlera de façon crue lors de cette rencontre : «Nous jetons nos enfants à la mer et nos richesses sous terre.» «Bouchons nos puits de pétrole et bougeons-nous… Passons de la gestion du pouvoir et de sa permanence à la gestion de l'Algérie et de son économie.» Un discours foisonnant,
captivant, tant il touche à des problèmes réels et d'actualité. Des messages livrés en vrac et sans concessions. Entendre Mehdi El Djazaïri parler de son livre éveille toutes les curiosités, que l'on soit d'accord ou non avec ses positions, son livre mérite d'être lu, ne serait-ce que parce qu'il propose un regard critique et rébarbatif sur l'Algérie d'aujourd'hui. Ce dont elle a besoin, quelles que soient les positions et ce qu'on trouve à en dire…
F. B.


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