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Il y a comme un… os !
Diagnostic
Publié dans La Tribune le 04 - 10 - 2009

Ce que l'arthrose peut faire des articulations de celui qui en souffre est à la limite de l'apocalyptique.Il n'y a pas longtemps, la dégénérescence de l'os chez l'individu n'était envisageable qu'à partir de la cinquantaine. Ce n'est plus le cas, aujourd'hui, pour des personnes qui constatent qu'une telle pathologie à un âge précoce entre dans l'ordre normal des choses et a pour cause des contraintes physiques sur un cartilage normal. Question de contraintes physiques normales sur un cartilage normal chez nos compatriotes, quoi de plus… normal puisque leur quotidien est soumis à la position primitive de l'homo erectus dans les stations de bus, aux guichets des postes, des banques, des mairies, à attendre leurs amis, leurs proches, la famille, que la fête commence, que le cortège funèbre arrive, que les enfants sortent de l'école… Ah, l'attente, ce premier sport national ! S'agissant des contraintes physiques normales sur un cartilage anormal, quoi encore de plus normal. Sans doute les premiers nommés ayant hérité les travers de leurs ascendants. D'ailleurs, ce peu avantageux legs est scientifiquement constaté dans les arthroses du genou, de la hanche et de la main, c'est-à-dire toutes les parties sollicitées chez nos compatriotes, nécessité oblige. L'existence de familles d'arthrosiques est, par ailleurs, établie par des chercheurs. C'est dire.
Facteurs et risques semblent faire partie de notre vie courante. Nous en prenons pour preuve la description : traumatismes importants ou faibles à répétition.
1) Travaux pénibles. Suivez notre regard et nous relevons le pari avec qui soutiendra qu'il exerce une sinécure.
2) Sports violents : l'exemple nous vient des stades où la violence n'est plus l'apanage des joueurs mais du public. C'est dire la dimension qu'a ou que peut prendre le mal.
3) Lésion du ménisque facilement explicable par la station debout évoquée au début de cet article.
Enfin, quant aux moyens de dépistage, de prévention et de prise en charge d'une telle atteinte physique et compte tenu de la réalité du terrain, autant dire que le plus court chemin pour devenir arthrosique avant l'heure est… l'attente.
A. L.


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