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Tizi Ouzou, un assemblage de béton, d'acier et d'humains déshumanisés
Absence d'infrastructures de base, de loisirs et de détente
Publié dans La Tribune le 28 - 10 - 2009


Photo : Riad
De notre correspondant à Tizi Ouzou
Lakhdar Siad
C'est maintenant admis par tous ceux qui s'y sont frottés, par envie ou par contrainte, aux façades hideuses de cette cité inhospitalière, complètement défigurée par des mains malveillantes. Tizi Ouzou n'est conseillée ni pour y vivre ni pour un transit de repos temporaire qui vous donne l'envie d'y revenir ou de reprendre le voyage sereinement. Si, il y a environ six ans, quelques coins de cette réserve laide, qui n'est ni urbaine ni citadine, pouvaient constituer (du moins par nostalgie de ses vieux murs) une escale de détente, il est maintenant impossible de trouver un mètre carré d'espace où maîtriser ses nerfs est à la portée des personnes patientes, où il n'y a pas risque de rixe, où les odeurs nauséabondes que les amas d'ordures ménagères non ramassées rejettent ne viennent importuner votre halte. Même les sites naturels de détente pourtant protégés par la loi et éloignés des pollutions des centres urbains qui offraient le bol d'air pur que les familles allaient prendre les week-ends et les périodes de vacances sont la cible d'atteintes de tous genres. Il faut inévitablement penser qu'il y a une intention de nuire, présence d'un plan réfléchi de destruction, de la préméditation pour arriver à cet assemblage de béton, d'acier et d'humains déshumanisés qu'est devenue l'ex-ville des Genêts.
Les maux qui la rongent sont tellement flagrants qu'une réunion de tous les directeurs de wilaya avec des bureaux d'études spécialisés avait été tenue début janvier 2008 pour dégager des solutions sur le devenir de l'ex-ville la plus propre d'Algérie. Une enveloppe de 1 000 milliards de centimes a été décidée la même année par le ministère de l'Habitat et de la Construction pour l'aménagement des chefs-lieux de commune et l'ouverture de projets de détente et d'embellissement des villes des 67 communes de la wilaya. Depuis, nous avons enregistré la réception du jardin Mohand Oulhadj (limitrophe du siège de la wilaya et de la maison de la culture) juste quelques jours avant la visite électorale du chef de l'Etat au printemps dernier alors que le reste des «promesses» sont restées lettre morte. Le chantier du square 1er Novembre, qui enlaidit davantage l'image du site, semble être oublié par les autorités. Il est l'illustration parfaite de cet abandon pur et simple de la prise en charge des préoccupations élémentaires des habitants. Près d'une décennie après le début des plans de relance et de soutien à la relance économique engagés par le chef de l'Etat, Tizi Ouzou et toutes les localités de la wilaya sont maintenues dans le statu
quo le plus absolu comme en témoignent les revendications mises en avant lors des actions spontanées de protestation de rue que mènent les habitants des quartiers de la ville et ceux des villages. Tous les projets, même lancés ou réceptionnés dans l'urgence, tendent vers l'échec dans la région qui accuse un retard énorme aux chapitres des infrastructures de base et des activités industrielles. Le taux de chômage qui a atteint dans beaucoup de communes 60% ou plus donne une idée sur l'ampleur des dégâts des politiques appliquées à une contrée riche naturellement et qui dispose d'un potentiel humain envié pour ses compétences. Mais Tizi Ouzou reste toujours moche ! Absence des équipements qu'une cité digne de ce nom a besoin, constructions à l'architecture improvisée, gestion aléatoire des déchets ménagers et industriels, ravage des espaces verts ou réservés à la détente en plein cœur des cités, violation des normes de construction notamment au niveau des lotissements, voirie et éclairage public plus qu'insuffisants, trottoirs délabrés ou squattés, manque
de voies de drainage des eaux mettant en danger en cas de pluviométrie importante des centaines de familles en danger etc.
Y a-t-il un responsable dans la cité ?


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