Finance islamique: les produits proposés par les banques en Algérie sont en conformité avec la "Chaaria"    Mahmoud Abbas craint que l'entité sioniste n'expulse les Palestiniens de Cisjordanie vers la Jordanie    La wilaya de Mascara bénéficie d'un complexe de wakfs de l'Emir Abdelkader    Constantine: Didouche inspecte plusieurs projets relevant de son secteur    Le vice-président du Conseil de la nation Ahmed Kharchi élu vice-président de "La Ligue des Parlementaires pour Al-Qods"    La sécurité hydrique en Algérie, thème d'un colloque national à Béchar    L'Algérie a assuré tous les mécanismes de protection des personnes âgées et de renforcement de leur place sociale    Hadj: reprise dimanche des réservations de billets pour les pèlerins voyageant à partir d'Adrar    Palestine : tout le monde à Ghaza boit de l'eau contaminée    Championnat d'Afrique des clubs de handball : l'ES Tunis bat la Zamalek et s'adjuge le trophée    Ligue 1 Mobilis : le Mouloudia inarrêtable    Le CREA salue la décision de faire baisser les taux d'intérêts sur les crédits d'investissement    Hidaoui salue "l'initiative intelligente de former les jeunes à la lutte contre les discours de haine"    Représentant le président de la République, Larbaoui se rend au Kenya pour le Sommet de l'IDA21    Jijel : Rebiga préside la cérémonie commémorant le 66ème anniversaire de la bataille de Settara    Festival du film méditerranéen: les difficultés rencontrées par les cinéastes palestiniens soulevées    Festival du film méditerranéen à Annaba : le film tunisien "Les filles d'Olfa" attire un nombreux public    Ils sont au bord d'un abîme et de désespérance    Coupe de la Ligue (réserve) : la finale fixée au vendredi 10 mai    Dris Messaoud (-73 kg) et Amina Belkadi (-63 kg) sacrés    Le pétrole clôture la semaine dans le vert    La CIJ se prononce mardi prochain sur un recours du Nicaragua contre l'Allemagne    Les étudiants dénoncent le «soutien inconditionnel» de Macron à Netanyahu    Visite d'inspection et de travail du wali aux chantiers    Assurer la régulation du marché    Délits routiers et entrave à la circulation Arrestation d'un individu ayant posté une vidéo en ligne    De grands charniers et des fosses communes commis par Israël découverts à Khan Younes    4,1% de croissance économique en 2023    La stratégie s'appuie sur les facilités pour réduire la facture d'importation    Une amie de la Révolution algérienne s'en est allée…    ALORS, MESSIEURS LES DIRIGEANTS OCCIDENTAUX : NE POUVEZ-VOUS TOUJOURS PAS VOIR LES SIGNES ANNONCIATEURS DUN GENOCIDE A GAZA ?    Megaprojet de ferme d'Adrar : « elmal ou Etfer3ine »    Algérie Télécom sponsor officiel du tournoi zonal d'escrime de qualification aux Jeux Olympiques 2024    Un modèle de l'unité et de la cohésion du peuple algérien dans sa résistance à l'occupation française    Une empreinte prestigieuse sur la scène culturelle    Chanegriha impitoyable à la préparation au combat    Les médias conviés à une visite guidée du Centre de formation des troupes spéciales    Le ministre de la Justice insiste sur la fourniture de services de qualité aux citoyens    Témoignage. Printemps Amazigh. Avril 80        Le Président Tebboune va-t-il briguer un second mandat ?    L'imagination au pouvoir.    Le diktat des autodidactes    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Ils revendiquent la régularisation de la Pension complémentaire de retraite: Sit-in des mutualistes de la Sonatrach devant le siège Aval    Coupe d'afrique des nations - Equipe Nationale : L'Angola en ligne de mire    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'Algérie qui gagne suscite les passions des masses juvéniles
Le sentiment patriotique renaît parmi les générations montantes
Publié dans La Tribune le 31 - 10 - 2009


Photo : S. Zoheir
Par Kamel Amghar
Tout être humain traverse, comme çà, des moments de dépit et de désespoir qui suscitent immanquablement des sentiments de mélancolie, d'abattement, de doute et de peur du lendemain. Ces passages à vide, qui s'accompagnent généralement de profondes remises en cause, obligent l'homme désemparé à faire face à lui-même, à se chercher sans cesse pour repartir du bon pied dans la vie. Les nations aussi vivent des histoires douloureuses, souvent même dramatiques, avant de se frayer un chemin dans l'histoire. Des peuples entiers souffrent, parfois durant plusieurs générations, pour trouver l'équilibre qu'il faut à un grand saut vers l'avant. L'histoire regorge d'exemples de cette nature. Toutes les nations dites aujourd'hui civilisées ont connu de telles expériences extrêmement pénibles, mais aussi déterminantes dans le développement et le rayonnement qu'elles ont réussi à atteindre aujourd'hui. Les Etats-Unis, le Japon, la France ou l'Allemagne ont tous frôlé la catastrophe pour renaître de nouveau sous un beau jour. Des pays émergents comme la Chine, le Brésil ou l'Inde ont également été confrontés à de graves déchirements avant de se forger les destins planétaires auxquels ils aspirent aujourd'hui. Comme quoi les roses poussent toujours sur des tas de fumier. Le coup qui ne tue pas raffermit toujours son bonhomme. L'Algérie a survécu à une crise extrêmement violente. Le déchaînement terroriste de la décennie 1990 a mis le pays au bord du gouffre avant que la nation ne se ressaisisse pour amorcer de nouveau sa marche implacable vers le progrès et la modernité. Durant toutes ces années dites rouges, tous les Algériens se posaient la même question au sujet de leur cauchemar collectif et s'interrogent sur la voie à suivre pour s'en sortir. Tout le monde se suspectait. Tout le monde avait la même peur pour sa vie, celle de sa petite famille et, par extension, le destin du pays tout entier. Certains avaient choisi l'exil pour résister. D'autres en sont restés pour sauver l'essentiel. Ils y avaient aussi ceux qui se sont suicidés et ceux qui se sont jetés à la mer à la recherche d'un rivage plus clément. On était arrivé à douter du patriotisme des nouvelles générations. Le rapport des jeunes au pays de leurs ancêtres était en effet des plus «exécrables». Ces jeunes étaient en fait sérieusement ulcérés par la descente aux enfers de leur terre natale. Au fond, ils aimaient beaucoup leur pays et lui en voulait à la fois. La régression était vertigineuse, abrupte et violente pour ne pas contrarier les rêves fous d'une jeunesse pleine de vie. On s'insurgeait contre ce pays qui coule, ce pays qui chute, ce pays qui fait rire ses ennemis. Le retour progressif à la paix à partir de l'année 2000 a fait renaître l'espoir. Chacun s'est trouvé alors une raison pour s'y faire sa petite place au soleil. A chaque occasion, cette jeunesse qu'on soupçonnait d'indifférence monte au créneau pour saluer toute réalisation qui marque la moindre avancée dans la voie du redressement et de la modernité. L'enthousiasme des millions d'Algériens pour les victoires de l'équipe nationale de football dépeint parfaitement cette débauche extraordinaire d'énergie, cette volonté commune, à rendre au pays toute sa place dans le concert des nations. Il se veut
l'expression d'une soif de succès et de réussite qui dépasse la sphère proprement dite du sport. Ni le terrorisme infâme, ni les marchands ignobles de la mort et de la drogue ne pourront, désormais, atteindre cet élan collectif vers le développement et l'émancipation du pays dans son ensemble. La profonde motivation du peuple algérien à bâtir son avenir, à partir des valeurs qui sont les siennes, aura enfin le dernier mot. Les algériens, jeunes et moins jeunes, veulent s'illustrer et se distinguer dans tous les secteurs. La culture, la science, l'art, la technique, la construction du pays dans tous les secteurs d'activité, toutes les avancées sont bonnes à prendre et seront dûment célébrées. La dynamique gagnante de l'équipe nationale de football et les scènes de liesse qui l'accompagne aux quatre coins du pays symbolisent profondément cette rage de vaincre et ce désir de vivre dans la paix et la prospérité. On aime passionnément cette Algérie qui gagne, cette Algérie qui bouge dans le bon sens, cette Algérie qui sort résolument des oubliettes. Tous les responsables de ce pays, à quelque niveau que ce soit, n'ont pas le droit de décevoir cette coulée de vie et cette régénérescence du sentiment patriotique qui annoncent des lendemains meilleurs pour tous. Ils doivent aussi croire autant, sinon plus, à cela pour y parvenir.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.