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Panique dans le monde financier
Dubai passe du boom à la crise avec menace d'un effet domino
Publié dans La Tribune le 29 - 11 - 2009

La fin de l'année 2009 s'annonce catastrophique pour les banques du Golfe. Les indicateurs sont au rouge. Et pour cause, la scène financière internationale est de nouveau ébranlée par crise dont l'onde de choc vient de Dubai, qui, après des années de boom, a été frappé par la crise financière, dont la première conséquence est là.
Plus d'une année après la chute de la banque américaine Lehman Brothers, c'est au tour de Dubai de faire face à d'énormes difficultés financières.
Des difficultés qui surgissent en pleine convalescence apparente de l'économie mondiale. C'était inattendu mais c'est arrivé dans un pays qui doit essentiellement sa prospérité à l'immobilier, à la finance et au tourisme de luxe.
Dubaï a en effet pris le monde par surprise en demandant, mercredi dernier, un moratoire de six mois (jusqu'au mois de mai) sur la dette du fleuron de son économie, Dubaï World.
La dette du conglomérat est estimée à 59 milliards de dollars sur 80 milliards de dollars de dette publique de l'émirat Nakheel, filiale immobilière de Dubai World, à une dette de 3,5 milliards de dollars qui arrive a maturation le 14 décembre. Globalement, Dubaï devrait régler 13 milliards de dollars de dettes en 2010 et 19,5 milliards en 2011. Paradoxalement, cette annonce est intervenue suite au lancement réussi d'une tranche de 5 milliards de dollars de bons du Trésor au profit de l'émirat qui a été totalement souscrite par deux banques d'Abou Dhabi. Ce qui est sûr, aujourd'hui, c'est tout le secteur financier du Golfe qui est touché. Déjà affecté par les défauts de paiement de deux groupes saoudiens et de firmes d'investissement du Koweït, le Golfe risque de sombrer financièrement.
Ça sera le cas dans toute l'Asie puisque cette annonce a affecté les marchés financiers asiatiques, où les obligations islamiques (soukouks) ont reculé de 15%, et, en partie, la Bourse de Paris.
Par ailleurs, les principales Bourses européennes et américaines ont fortement reculé, affaiblies par ces nouvelles alarmantes sur l'état des finances de l'émirat de Dubai. On s'attend à des conséquences encore plus graves. Les experts sont unanimes à ce sujet.
«La crise du secteur financier du Golfe, plus particulièrement des banques, va s'approfondir. Leur exposition sera énorme et les conséquences très
négatives», ont-ils déclaré aux agences. «L'impact sera plus fort en 2010 et je pense qu'après les banques des Emirats, celles d'Arabie saoudite seront les plus affectées avant celles du Qatar et du Koweït», ont-ils prévu.
Pour rappel, les banques du Golfe avaient été contraintes de se provisionner après les défauts de paiement de firmes d'investissement du Koweït,
incapables de régler des montants de quelque 10 milliards de dollars. Elles étaient également déjà exposées à des défauts de paiement de 22 milliards de dollars des groupes d'affaires saoudiens Saad et Al Gossaibi. Après l'annonce de Dubaï, l'inquiétude et la panique se sont emparées des acteurs financiers pas seulement au Golfe mais aussi à travers d'autres régions du monde. Le Gulf International Bank, basée à Bahreïn, a décidé de reporter une émission
d'obligations de 4 milliards de dollars.
L'agence de notation Moody's a indiqué pour sa part qu'elle réexaminait la position de 17 banques et 5 sociétés d'investissement des Emirats arabes unis.
De son côté, Standard and Poor's, selon laquelle le gouvernement de Dubai et ses compagnies doivent régler environ 50 milliards de dettes sur les trois années à venir, a placé quatre banques de Dubai en révision négative de leur notation en raison de leur exposition à Dubai World et Nakheel ainsi qu'à d'autres sociétés publiques de l'émirat.
Les banques, avec en tête les britanniques HSBC et Standard Chartered, plus gros créanciers des Emirats arabes unis, sont en phase d'évaluation des dégâts face aux déboires financiers de l'émirat de Dubai.
Qu'en est-il de l'impact de cette nouvelle crise sur l'Algérie ?
Beaucoup d'encre a coulé depuis quelques années sur les investissements émiratis en Algérie. Les spéculations sont allées bon train à ce sujet en alimentant le débat en Algérie. Initialement, les investissements émiratis en Algérie s'élevaient à 40 milliards de dollars. A l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI), le montant des projets inscrits entre 2002 et 2007 ne dépasse pas les 76,6 milliards de dinars, soit 1,1 milliard de dollars. Fin 2008, date de la dernière actualisation opérée sur la liste des projets d'investissement déclarés auprès de l'ANDI, l'on enregistrait 38 projets d'investissement arabes d'un montant global de 405,098 milliards de dinars. Ainsi, les chiffres dont disposait l'ANDI depuis 2002 sont très loin des 40 milliards de dollars
d'intentions d'investissement déclarées par les Emiratis de Emaar, mais loin aussi des 20 milliards de dollars déclarés par l'autre investisseur émirati,
Emirates International Investment Company (EIIC). En somme, on a assisté à une véritable campagne de chiffres. Une campagne menée en grande pompe par les investisseurs émiratis et qui avait généré, fin 2008 début 2009, une bulle d'environ 60 milliards de dollars d'investissements spéculatifs.
Finalement, aujourd'hui, point d'investissement émirati en Algérie. Frappé de plein fouet par la crise financière mondiale, le groupe Eemar a dû renoncer à ses investissements à travers plusieurs pays du monde, notamment en Algérie où le groupe avait annoncé le 12 février 2009, le gel de toutes les ventes ainsi que de tous les projets du groupe qui ne sont pas encore en chantier ; comprendre ceux prévus en Algérie. Ce gel constitue une bouée de sauvetage pour l'Algérie. Car si les projets annoncés avaient été maintenus, la crise qui vient de surprendre le monde aurait eu des impacts sur les investissements en Algérie.
S. I.


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