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Le régime de Moubarak espère laver sa honte sur le dos de l'Algérie
Conditionnant la normalisation avec Alger par des excuses officielles et un dédommagement des entreprises égyptiennes
Publié dans La Tribune le 08 - 12 - 2009

Décidément, l'Egypte ne décolère pas et continue son chantage éhonté à l'égard de l'Algérie qui reste jusque-là calme face aux calomnies, aux mensonges, à la haine et à l'atteinte de ses symboles les plus sacrés. «Nous ne renverrons pas l'ambassadeur d'Egypte en Algérie s'il n'y a pas d'excuses ou de dédommagements pour les dégâts subis par les entreprises et le peuple égyptiens», a déclaré Moufid Chehab, secrétaire d'Etat chargé des Affaires juridiques au journal Echourouq. Le ministre des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit avait estimé, dimanche dernier, les dégâts à des dizaines de millions de dollars, ajoutant que les sociétés égyptiennes visées, dont le groupe de télécommunications Orascom, réclameraient des dommages et intérêts. «Les sociétés demanderont des dommages et intérêts pour ces dégâts et nous espérons que [...] le gouvernement algérien accèdera [à ces demandes]», a-t-il déclaré, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. L'Egypte souhaite pouvoir reprendre de bonnes relations avec l'Algérie, a-t-il toutefois poursuivi, déclarant que les deux pays étaient unis «par l'affection et la fraternité». Manifestement, les officiels égyptiens, à l'image d'une partie des médias égyptiens, prennent sérieusement les Algériens, Etat et société, pour des naïfs qui avalent des couleuvres, des vertes et des pas mûres.
Le régime de Moubarak croit-il sérieusement redorer son blason terni par ses bassesses sur le dos de l'Algérie ? L'Algérie est sereine, avec une conscience tranquille. Ce n'est pas l'Algérie qui a agressé l'autobus de l'équipe égyptienne. Cette dernière a été accueillie avec les honneurs, les supporters ont été traités comme des hôtes dans un pays frère. L'Algérie n'a pas brûlé le drapeau égyptien, n'a pas attaqué l'ambassade d'Egypte et les ressortissants égyptiens n'ont pas été lynchés ou chassés. Le régime de Moubarak refuse toujours d'admettre qu'il est l'unique responsable de l'évolution d'une situation normale, d'une compétition sportive vers une crise politique à tel point indigne que l'Etat algérien a préféré ne pas y répondre.
Une crise politique respectable ne peut être motivée par une compétition sportive ni par des escarmouches entre supporters. Quand l'élite d'un pays est mobilisée pour vilipender un autre pays, son peuple, ses institutions, ses symboles les plus sacrés, il ne s'agit pas d'une crise diplomatique qui nécessite une médiation, mais il s'agit tout simplement d'une crise morale interne au pays insultant dont la bassesse a fini par l'isoler et à le faire montrer du doigt. Le régime de Moubarak se débat aujourd'hui dans ses contradictions, dans ses limites et fait sérieusement face à une situation interne politique, sociale, économique et morale qui menace son avenir dans la perspective d'une présidentielle pouvant sonner le glas des Moubarak.
Les Moubarak exigent des excuses de l'Algérie et des dédommagements pour les dégâts subis par les entreprises égyptiennes avant de normaliser leurs relations avec Alger. Pour l'Algérie, il n'y a aucune crise pour parler de normalisation. L'Algérie n'a pas chassé l'ambassadeur d'Egypte, c'est l'Egypte qui a rappelé son ambassadeur. L'Algérie n'a pas rappelé son ambassadeur contrairement au principe de la réciprocité en pareil cas. Quant aux entreprises dites égyptiennes, certaines sont de droit algérien et, à ce titre, elles ont toute la latitude de recourir à l'arbitrage de la justice algérienne, à défaut à l'arbitrage international pour réclamer leurs droits si elles estiment qu'elles ont été lésées. Mais cette question ne peut en aucun cas être exploitée politiquement par le régime égyptien en fin de cycle pour se présenter comme défenseur d'une dignité bafouée par lui-même. Les Egyptiens ne sont pas dupes pour croire aux larmes de crocodile et aux pleureuses du Caire. Les voix libres et respectables qui s'élèvent de l'Egypte profonde font trembler les Moubarak et leurs valets qui s'accrochent à des espoirs chimériques d'excuses venant d'Alger pour laver la honte d'un système aux abois.
A. G.


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