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Des Galeries algériennes au MAMA
Les riverains déplorent la «dénaturalisation» du bâtiment
Publié dans La Tribune le 12 - 12 - 2009

On se réjouit d'avoir un musée des arts modernes à Alger. La rue Larbi Ben M'hidi, au cœur de la ville, a vu le bâtiment qui abritait les Galeries algériennes, longtemps laissé à l'abandon après la dissolution de l'entreprise, transformé en musée. Après avoir été arraché, in extrémis, à une opération de vente au profit d'un investisseur privé, il sera cédé au ministère de la Culture qui confiera son aménagement à un architecte. Belle petite innovation dans la capitale, dit-on. Bonne exploitation d'un bien public qui a échappé à l'abandon, à la dégradation et, surtout, au bradage, précise-t-on encore.
Ce bâtiment a été construit au début du XXe siècle dans le style néo-mauresque, à la demande de Charles Célestin Jonnart, alors gouverneur général d'Algérie, qui chargea l'architecte Henry Petit de l'ériger dans un esprit de rapprochement du peuple algérien, ce qui participait, en fait, à une politique visant à phagocyter la culture nationale pour la diluer dans la culture du colonisateur. Après l'indépendance, il abritera les magasins de l'Entreprise des nouvelles galeries algériennes. Cette entreprise, au même titre que de nombreuses autres entreprises publiques, sera sacrifiée sur l'autel de la restructuration de l'économie algérienne. Aujourd'hui, ce site, réaménagé en musée, draine des visiteurs férus d'art. Certains y vont pour retrouver les souvenirs d'un
bâtiment où ils faisaient leurs achats, après de longues files d'attente. Car, avec son escalier en bois, ses charabias, sa verrière ouvragée, il était un véritable bijou architectural.
Cet espace a à présent recouvré un nouveau sens, une nouvelle esthétique. Il a été complètement réaménagé pour donner naissance, il y a un peu plus de deux ans, au MAMA, Musée des arts modernes et contemporains d'Alger. Même si les pouvoirs publics s'en réjouissent, force est d'admettre que cette exploitation d'un site «historique» auquel les Algérois s'étaient habitués ne fait pas plaisir à tout le monde. Et pour cause ! «Personnellement, je ne suis pas convaincue par la réexploitation des ex-Galeries algériennes. On avait certes besoin d'un musée d'art moderne mais ils auraient dû le mettre ailleurs, ce site était trop beau, il aurait juste fallu le restaurer», explique une dame qui se souvient avec nostalgie des larges marches, de la rampe ouvragée de l'escalier en bois, du parquet, dont elle garde encore en mémoire les grincements et de cette lumière diffuse qui pénétrait par les fenêtres et la verrière… «Ceux qui ne savent pas ce qu'on été les Galeries algériennes de la rue Ben M'hidi peuvent se féliciter de l'existence du MAMA mais ceux qui ont bien connu le site vous le diront tous. C'est vraiment dommage qu'on ait entamé son architecture mauresque, c'est vraiment une perte pour le patrimoine architectural». A quelques nuances près, ce sera l'avis de la majorité des riverains. Un cadre retraité nous donnera ce que nous estimons être la bonne conclusion : «Il faut préserver les biens publics, qu'ils soient culturels, fonciers ou immobiliers, de toute tentative de récupération et/ou de bradage. Mais il ne faut pas que cette préservation se fasse au détriment de la richesse intrinsèque du patrimoine.»
F. B.


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