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Le wali de Sidi Bel Abbès crée une commission de contrôle des budgets de l'Etat
Devant le laisser-aller et les négligences constatés
Publié dans La Tribune le 19 - 07 - 2008


De notre correspondant à Sidi Bel Abbès
Mohamed Medjahdi
Lors du conseil de wilaya qui s'est tenu mardi dernier, le wali de Sidi Bel Abbès, M. Benthabet Mokhtar, a mis en garde les élus contre tout dépassement et toute négligence. «Occupez-vous de votre APC», a-t-il lancé au maire de la ville, ne ménageant pas, par la même occasion, tout l'exécutif en parlant d'incompétence. «Que chacun assume ses responsabilités», a-t-il ajouté, appelant à plus de rigueur dans les dépenses : il faut injecter l'argent là où il le faut. C'est d'ailleurs dans cette optique qu'il a créé une commission de contrôle des dépenses des budgets. Cette dernière est composée notamment du DPAT, du SG de la wilaya et d'un contrôleur financier. Ayant constaté beaucoup de négligences, il a tiré à boulets rouges sur son exécutif et les élus, indiquant que l'un des défis de la ville du futur est d'intégrer le développement durable dans les politiques urbaines qu'il faut articuler autour des enjeux environnementaux, sociaux et économiques. L'exposé du DUC, qui fait état de la consommation de 39% de l'enveloppe budgétaire de 858 209 729 dinars, a mis le wali en colère. «Jusqu'à quand faudra-t-il attendre ? Le citoyen n'attend pas, alors secouez-vous.» Le chef de l'exécutif a longuement expliqué que les politiques de la ville et les politiques sociales de l'habitat sont le plus souvent conçues et développées indépendamment les unes des autres et peuvent générer de nouvelles formes de disparités. Le wali a affirmé que pour se projeter dans l'avenir, la ville a besoin de son passé, d'une distance critique par rapport au présent, de sa mémoire, de son patrimoine, de sa diversité culturelle intrinsèque et de projets multidimensionnels. Le chef de l'exécutif, devant le laisser-aller des responsables et élus, a expliqué qu'une ville doit être indestructible et renaître de ses cendres. C'est le cas de beaucoup de villes algériennes comme Oran, Aïn Témouchent, Mostaganem. Il a invité les élus à prendre l'exemple de ces dernières, car, à ses yeux, la ville durable doit pouvoir offrir une qualité de vie en tous lieux et des différentiels moins forts entre les cadres de vie.
Cette exigence appelle une mixité sociale et fonctionnelle, ou, à défaut, des stratégies pour favoriser l'expression de nouvelles proximités : commerces et services de proximité, nature et loisirs de proximité, démocratie de proximité, proximités aussi entre les différentes cultures de la ville, entre les groupes sociaux, entre les générations. Comme la wilaya a bénéficié durant cette année d'un montant de 3 milliards 200 millions de dinars destinés à la réalisation de 114 projets, M. Benthabet Mokhtar a donné des instructions fermes pour le lancement immédiat de ceux n'ayant pas encore démarré et un suivi rigoureux de ceux qui ont enregistré du retard. En effet, la wilaya compte plusieurs projets pour répondre aux exigences des habitants, que ce soit en matière d'eau, d'enseignement ou encore de raccordement en gaz. La santé d'une ville, selon les dires du wali, se mesure au talent de ses responsables, à la rigueur de ses travailleurs, à la créativité de ses citoyens, à l'intérêt accordé à la diversité et à la vigueur.
La wilaya de Sidi Bel Abbès est en mesure de concurrencer les autres villes ; elle occupe une place importante dans le développement du pays ; seule une stratégie bien tracée permettra de situer une ville par rapport à l'innovation, à la compétitivité et à la prospérité, et ce, pour les deux prochaines décennies, surtout avec les nouveaux projets réalisés et les autres qui sont en cours. Le chef de l'exécutif, à travers des recommandations, a tenté d'inculquer à ses subalternes que les responsables doivent savoir que la bonne planification du développement de la ville doit assurer et promouvoir constamment l'avenir de la wilaya de Sidi Bel Abbès en qualité de cadre de vie attrayant pour tous ses habitants ; elle doit créer les conditions du développement économique ainsi que le maintien et le développement de l'espace naturel et culturel de toute la région.
Au volet logements surtout, dont bon nombre n'ont pas été lancés, surtout ceux du rural, le wali dira : «Soyez souples avec les bénéficiaires. Il s'agit d'une volonté politique de stabiliser les populations, alors pourquoi tant de bureaucratie». A travers la wilaya, il existe plus de 756 logements non lancés, ce qui a mis le wali dans l'embarras : «Donnez des permis de construire à tout le monde et régler les problèmes des citoyens.»
Le wali a également soulevé le problème des espaces verts délaissés au moment où, a-t-il déclaré, l'environnement est devenu la préoccupation majeure. «Sortez de vos bureaux, et regardez ce qui ce passe à l'extérieur, c'est de la désolation totale», martèle–t-il. S'adressant au maire, il dira : «Occupez-vous de votre APC.» En ville, l'intérêt doit être porté sur les espaces verts notamment les arbres et autres infrastructures de grandes envergures. Des ordres ont été donnés pour que tous les secteurs s'impliquent afin de protéger les espaces verts devenus un véritable pôle non seulement de détente et de loisir mais aussi culturel et touristique. A l'égard du rôle croissant que jouent les espaces verts dans l'urbanisation des villes, la nécessité de nouveaux instruments de gestion et de nouvelles méthodes d'exploitation s'impose de façon impérative. Il s'agit, en effet, d'assurer la pérennité, voire l'extension de l'environnement vert urbain, concrétisé par les parcs. Il faut donc se préparer à affronter l'avenir avec confiance, sérénité et surtout enthousiasme, tout en soulignant l'importance des parcs et des arbres en ville.
La plantation d'un arbre comme la réservation d'un espace vert, d'un lieu de détente ou d'une forêt au niveau de la région restent un objectif d'avenir. Avant de conclure, Benthabet Mokhtar a mis l'accent sur davantage de volonté afin de concrétiser les projets et de rattraper les retards enregistrés, demandant plus de rigueur dans les dépenses. Il insistera sur une bonne gestion de la ville, laquelle permettra de créer des infrastructures, de traiter des espaces publics, de préserver des paysages, secteurs à renouveler ou à protéger… En effet, tous les volets de l'urbanisme seront passés au crible pour dessiner un véritable projet. Cela explique que le développement durable suppose certes de meilleures conditions de vie en milieu urbain mais aussi d'autres modes de vie, plus respectueux de l'environnement, tant local que global. C'est une des conditions d'existence de villes durables, et Sidi Bel Abbès cherche à tout prix à atteindre l'objectif. Ainsi, elle deviendra, grâce à la volonté de ses responsables, une véritable ville en raison de sa position géographique. La ville de demain verra fleurir une multitude d'immeubles modernes à l'architecture novatrice et à la dynamique économique.


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