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Les hôpitaux paralysés à partir d'aujourd'hui
Le SNPSSP se joint à la grève illimitée du SNPSP
Publié dans La Tribune le 04 - 01 - 2010


Photo : S. Zoheïr
Par Billal Larbi
C'est aujourd'hui qu'entre en vigueur la grève décidée par les praticiens et les spécialistes de la santé publique affiliés au Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) et au Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP). Ainsi, et pour une durée illimitée, les hôpitaux du pays seront paralysés, exacerbant l'angoisse et le désarroi des malades et de leurs familles, lesquels ne sauront certainement pas à quel saint se vouer pour se faire soigner. En effet, le service minimum, généralement assuré en pareille circonstance, sera submergé. Il ne pourra assurément pas prendre en charge le flux des malades, notamment au niveau du service des urgences. Déjà qu'en temps «normal», ce dernier n'arrive pas à faire face aux malades qui y affluent de divers endroits… Alors qu'en sera-t-il en période de grève? sommes-nous tentés de nous demander. Il faut dire que la grève des praticiens de la santé se profilait à l'horizon depuis déjà un bon moment. Les menaces de la tutelle et les ponctions sur salaire appliqués lors de la grève illimitée observée depuis le 21 décembre dernier par les praticiens du SNPSP ne semblent pas avoir dissuadé ces derniers d'aller jusqu'au bout de leur logique.
Las des promesses (non tenues) de leur tutelle, se sentant humiliés et méprisés par cette dernière, les praticiens de la santé estiment que la grève constitue l'unique moyen de faire valoir leurs revendications. Ces dernières, outre l'amélioration des conditions socioprofessionnelles, ont, comme tout un chacun le sait, trait à deux principales préoccupations : le statut particulier et le régime indemnitaire. S'agissant de ces derniers points, les praticiens de la santé sont catégoriques quant au fait que la tutelle ne les implique pas dans la prise de décision. Ils demandent la promulgation du statut particulier dans sa forme
négociée et ratifiée en commission mixte (ministère-syndicats). En outre, ils exigent l'installation de cette même commission pour la mise en place du régime indemnitaire. Pour d'aucuns, il ne fait pas de doute qu'au rythme où vont les choses, nos hôpitaux risqueraient de se vider de leurs compétences. Cette éventualité a d'ailleurs été fortement envisagée par le Dr Mohamed Youssefi, président du SNPSSP, au cours d'une récente conférence de presse tenue conjointement avec son confrère du SNPSP, le Dr Lyes Merabet. «On tente vainement de faire venir des sommités exerçant en France, aux Etats Unis et au Canada. Ils ne viendront jamais dans les conditions actuelles. En haut lieu, rien n'est fait pour améliorer la situation du secteur de la santé. Pis, certains tentent même de détruire le secteur public pour des desseins inavoués», fulminera le premier cité. Concernant la question de la réforme hospitalière, beaucoup estiment que cette dernière traîne énormément. «Auparavant, pour parler de notre tutelle, on utilisait l'expression “ministère de la Santé”. Aujourd'hui, à cette dernière on ajouté “la Réforme hospitalière”. Cela laisse supposer que beaucoup de choses ne tournent pas rond et que des
correctifs doivent être apportés. Or, des années après que cette réforme a été initiée, nous n'avons rien vu de palpable sur le terrain. Les ministres déferlent sans que rien de concret soit noté. Les pouvoirs publics n'investissent que dans les équipements et l'aspect extérieur. Pour eux, la réforme consiste à peindre un hôpital ou lui aménager des espaces verts, alors que l'essentiel, c'est-à-dire l'investissement dans le facteur humain, est reporté aux calendes grecques. Tant que cette logique règnera, les choses ne changeront pas d'un iota», nous dira un médecin spécialiste.
Ainsi, 2010 est entamée par une grève du secteur de la santé. Comme toujours, ce sera le pauvre citoyen, en proie déjà à bien des soucis, qui en ressentira les effets. Cette situation risque de s'exacerber si, le 14 janvier prochain, et à la faveur du conseil national qu'ils tiendront, les praticiens de la santé décident de ne plus assurer le service minimum censé pourtant être obligatoirement assuré durant la grève. Si tel est le cas, nul doute que ce sera un tournant, dans cette grève, des praticiens de la santé. A l'heure où une inquiétude générale s'est emparée des citoyens, suite à la propagation du virus H1N1, cette grève
ne fait qu'exacerber le climat de psychose palpable depuis quelque temps.


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