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La transplantation d'organes bute sur le manque de structures de réanimation
faible adhésion des citoyens et absence d'un encadrement législatif
Publié dans La Tribune le 10 - 01 - 2010

L'Algérie accuse un retard considérable dans la transplantation d'organes et de tissus aussi bien à partir de donneurs vivants que cadavériques.
La situation est inquiétante, de l'avis même des spécialistes qui ne parlent pas de stagnation mais plutôt de régression. Le problème ne réside pas seulement dans la faible adhésion des citoyens qui manquent d'ailleurs d'informations précises sur la question mais aussi, et beaucoup plus, dans le manque de structures de santé. Celles de réanimation de façon particulière. «Nous n'avons pas de réanimation en Algérie. Allez voir le service de réanimation du grand CHU Mustapha pour le constater vous-mêmes […] Nous avons besoin de structures de réanimation pour amener un maximum de personnes à adhérer à notre politique», insiste l'un des spécialistes lors des travaux du 4ème colloque franco-maghrébin de «transplantation d'organes, de tissus et de cellules» qui se tient hier et aujourd'hui à l'Ecole nationale de santé militaire à Aïn Naadja (Alger). L'occasion de débattre des causes de ces retards dans tous les pays du Maghreb et de la région africaine -seule l'Afrique du Sud possède un programme de don d'organes à partir de morts encéphaliques- et d'examiner les voies et moyens de promouvoir réellement le don d'organes. Présente à cette rencontre, le Pr Louiza Chachoua, chef de service ophtalmologie au CHU Neffisa-Hamoud (ex-Parnet), rappelle que 13 000 personnes souffrent d'insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) en Algérie. Evidemment, elles sont toutes dialysées et cela coûte énormément cher pour la santé publique. 80% de ces patients se situent dans la tranche d'âge 16-50 ans. Seulement 1% de ces patients ont été greffés en 2008. Durant les années 2007, 2008 et 2009, 305 greffes de rein ont été réalisées à partir de donneurs vivants. Un chiffre qui reste en deçà des attentes par rapport aux besoins. D'où la nécessité de recourir au don à partir de cadavres. Ce qui n'est pas facile en l'état actuel des choses. Pas seulement, comme nous venons de le souligner, pour cause de manque d'adhésion citoyenne mais aussi de structures de santé adéquates. L'autre problème et non des moindres réside dans l'absence d'un encadrement législatif. En effet, seulement 6 greffes de rein ont été réalisées à partir de cadavres depuis le lancement de cette opération en 2002. Toutes ont été faites durant la même année à Constantine par le Pr Aberkane, ancien ministre de la Santé, et le Pr Dahdouh. Depuis, aucun cas n'a été enregistré. Le Pr Aberkane rappelle qu'un projet de loi avait été débattu à l'époque avec toutes les parties concernées et devait être soumis à l'APN pour adoption. C'était l'indicateur de la volonté politique d'améliorer les choses. Le projet de loi est mis aux oubliettes.
On n'en parle plus. Le pire, c'est qu'il n'est même pas remplacé par un autre. En attendant un nouveau texte et de nouvelles infrastructures, des malades souffrent le martyre, eux et leurs familles.
K. M.


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