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Aït Ahmed appelle à la «décolonisation de l'Histoire»
Dans un message commémorant le 29ème anniversaire de la mort de Ferhat Abbas
Publié dans La Tribune le 11 - 01 - 2010

Loin des feux de la rampe, la section du Front des forces socialistes (FFS) a commémoré, samedi dernier à Sétif, le 29ème anniversaire de la mort de Ferhat Abbas, président du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Et qui mieux que M. Hocine Aït Ahmed, ancien compagnon de lutte d'un des plus vaillants fils de ce pays, pour faire cet hommage. Dans un message adressé aux personnes présentes à la conférence de Sétif, le président du FFS a évoqué le rôle patriotique de Ferhat Abbas, ce militant nationaliste. Un rôle, a-t-il affirmé, qui nécessite avant tout «la décolonisation de l'Histoire». Une décolonisation qui, selon M. Aït Ahmed passe avant tout par la libération de l'Histoire des «manipulations continuelles des groupes militaro-policiers», et par la «restitution à la nation de sa mémoire, de sa fierté et de sa dignité». Une étape indispensable, explique-t-il, pour «redonner aux Algériennes et Algériens confiance en eux-mêmes pour reprendre en main pacifiquement leur destin». Bref, Aït Ahmed appelle, pour la énième fois, à «un retour à la légitimité populaire et la volonté de construction d'un Etat et des institutions démocratiques à tous les niveaux», comme l'édicte la plate-forme de la Soummam. Ce qui l'amène à évoquer la complémentarité dialectique entre le 20 Août 1956 et le 1er novembre 1954. «Ce fut le premier pacte politique contractuel, fondé sur le respect du pluralisme, des libertés d'expression et d'organisation et non pas sur le bricolage populiste exploité par des «historiques libérateurs” devenus des “tyrans”», affirme Aït Ahmed. Un pacte qui, précisera Aït Ahmed, a porté fondamentalement «sur la garantie aux Algériennes et Algériens des droits fondamentaux et de toutes les libertés démocratiques, conditions sine qua non pour que soit concrétisée la République démocratique et sociale. Une promesse solennelle et historique que personne ne peut contester ouvertement sans se mettre en porte à faux par rapport aux engagements imprescriptibles sacralisés par la proclamation du 1er Novembre 1956». Revenant sur le parcours de Ferhat Abbas, Aït Ahmed dira que «dès son jeune âge, un militant politique anticolonial, sérieux et responsable, faisant partie des quelques élus exigeant l'émancipation du peuple algérien». Se remémorant la première impression que lui a laissée ce grand visage de l'histoire de l'Algérie contemporaine, il décrira «un humain vrai et véritable, intelligent, franc et sincère, digne de confiance ; l'exact contraire du frimeur, du bavard, du menteur et de l'imposteur». Quant à son parcours politique, il dira que «ses perspectives n'étaient pas définies seulement par des idéaux mais aussi, dans les grands moments historiques, par des initiatives stratégiques. C'est ainsi que, lors de l'‘‘opération torche'', le gigantesque débarquement allié, il a tout de suite fait signer à ses amis et notamment au docteur Lamine, dirigeant du PPA, ainsi qu'à d'autres personnalités un Manifeste du peuple algérien, remis aux autorités américaines, à leurs alliés, et même au gouverneur général». Aït Ahmed rappela que le manifeste demandait l'abolition du colonialisme, engageait le peuple algérien à se mobiliser aux côtés des alliés. Il revendiquait le droit du peuple algérien à récupérer son indépendance, conformément aux promesses du Pacte de l'Atlantique.Une initiative, expliquera Aït Ahmed, qui «ne tardera pas à susciter un immense espoir et un réveil patriotique d'un bout à l'autre du pays. Le congrès des Amis du Manifeste et de la Liberté qui s'est tenu en 1944 ne tardera pas à rassembler la plupart des partis et des forces politiques à l'exception du PCA». Le lancement du mouvement des Amis du Manifeste et de la Liberté suscita un tel enthousiasme dû à la réalisation de l'Unité nationale que la multiplication rapide des sections qui a suivi dans les villes et aussi dans les campagnes reste un phénomène rarissime dans les pays décolonisés. L'engouement atteint un tel point que «la colonisation avait deux raisons d'organiser des massacres à Sétif et Guelma. La peur de la puissance politique et organisationnelle, et la volonté de se débarrasser de Ferhat Abbas qu'elle pensait avoir choyé».
G. H.

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