La sélection nationale de football est rentrée hier d'Angola à bord d'un vol spécial d'Air Algérie. L'avion transportant les Verts a atterri à l'aéroport Houari Boumediene aux environs de 8h30 après un voyage qui a duré près de huit heures puisque le décollage, de l'aéroport militaire de Catumbela, à Benguela, a eu lieu vers une heure du matin. En effet, les responsables de l'équipe nationale n'ont pas voulu attendre jusqu'au lendemain. Quelques heures seulement après la fin du match de classement face au Nigeria, le temps de ramasser leurs affaires à l'hôtel où ils résidaient, les membres de la délégation algérienne se sont donc dirigés vers l'aéroport. En dépit de la durée du voyage et surtout les «déceptions» du match des demi-finales de la Coupe d'Afrique, les Fennecs avaient le moral au beau fixe. Du moins, c'était là l'attitude de la majorité d'entre eux, puisque quelques- uns ont préféré, durant le voyage, faire un «petit somme», question de récupérer un peu de la fatigue des trois derniers jours. En tout cas, dès l'apparition des joueurs dans le salon d'accueil de l'aéroport de Catumbela, peu avant minuit, les journalistes, qui étaient présents sur les lieux depuis 22 h, ont vite pris connaissance de la bonne ambiance qui régnait au sein du groupe. Le plus «turbulent», dans le sens où il est toujours le premier à créer l'ambiance, cela s'entend, Abdelkader Ghezzal a commencé à improviser des «tours» pour «déranger» ses coéquipiers. Ainsi, rouleau de scotch à la main, il fait attacher leurs sacs aux bancs de la salle. Entre rires et réprimandes des uns et des autres, le groupe est appelé à se diriger vers l'appareil pour embarquer. Les traces de la lourde défaite face à l'Egypte en demi-finale ne sont plus là. Il faut dire qu'avec un arbitrage pareil, personne ne pourrait en vouloir aux Verts d'avoir raté cette sortie. En somme, le voyage à bord de l'avion s'est déroulé dans une ambiance «bon enfant». Après un moment de repos, durant les premières heures du vol, notamment, avant l'escale de Niamey, au Niger, Ziani et ses coéquipiers se sont «réveillés», sentant peut-être l'heure de l'arrivée approcher. Dès que la voix de l'hôtesse annonça le début des manœuvres de la descente sur l'aéroport d'Alger, les joueurs se sont vite mis à échanger leurs tenues décontractées contre des costumes, uniformes et frappés du sceau de la Fédération algérienne de football, ramenés avec eux, pour être portés lors des cérémonies protocolaires notamment. Des joueurs lançaient des blagues sur le nouveau «look» de quelques-uns d'entre eux. Vers 8h30, l'avion d'Air Algérie atterrit à l'aéroport Houari Boumediene. Une foule nombreuse les attend à l'extérieur. Regardant par les hublots de l'appareil, certains joueurs aperçurent le Premier ministre Ahmed Ouyahia venu les accueillir. Ils s'échangèrent l'information. Quelques instants après l'ouverture des portes de l'avion, les cris de «one, two, three, viva l'Algérie», parvinrent aux passagers. A. A.
