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«La guerre et l'exploitation ne servent pas les peuples» Plusieurs rassemblements régionaux du PT pour célébrer la Journée internationale des conflits armés
Photo : Zoheïr Par Faouzia Ababsa La guerre et l'e à chaque fois. Pour les peuples des gouvernements agresseurs,xploitation n'ont jamais servi et ne serviront pas les peuples. Qu'il s'agisse des peuples des pays agresseurs ou de ceux agressés. Cela est indéniable et les événements l'ont prouvé le budget de la guerre sape leur développement et leur impose des coupes drastiques et des plans d'ajustement internes, remettant en cause l'ensemble des acquis sociaux. Pour les peuples agressés, c'est la misère, les déplacements forcés, l'ingérence et le pillage des richesses qui sont visés. C'est la raison pour laquelle une mobilisation mondiale est requise pour lutter contre la guerre et l'exploitation. Et c'est à l'occasion de la Journée internationale contre la guerre et l'exploitation que l'Organisation de la jeunesse pour la révolution (OJR), affiliée au Parti des travailleurs, a décidé d'organiser en ce 20 mars des rassemblements régionaux pour dénoncer les velléités des va-t-en guerre que sont les Etats-Unis et leurs alliés. Ces rassemblements régionaux de l'OJR dans différentes wilayas du pays ont été organisés en parallèle avec des manifestations de rue en Californie, en Espagne, en Italie, en France et dans les pays dont les gouvernements ont envoyé des soldats, aussi bien en Irak qu'en Afghanistan. Ils interviennent suite à l'appel lancé en décembre 2009 par de jeunes Américains à la jeunesse du monde entier. Un appel que l'OJR reprendra à son compte pour mener une campagne de mobilisation contre la guerre et l'exploitation. Le rassemblement d'Alger (au cinéma Sierra Maestra) qui a réuni les jeunes des wilayas du centre du pays, a été présidé par la secrétaire générale du Parti des travailleurs. Elle dira que la date du 20 mars a été choisie pour être celle contre la guerre et l'exploitation, parce qu'elle représente le jour où les Etats-Unis et leurs alliés ont déversé des tonnes de bombes sur l'Irak. C'était le 20 mars 2003. Louisa Hanoune reviendra sur l'appel lancé par les jeunes Américains pour cette campagne. «Ces jeunes ont compris et expliqué que Obama n'a pas respecté les promesses qu'il a faites au peuple américain et consistant au retrait des troupes américaines d'Irak. Il a au contraire décidé d'envoyer 20 000 soldats supplémentaires en Afghanistan.» «La sauvagerie se poursuit, dira encore la porte-parole du PT, et le coût de la guerre ne cesse d'augmenter au détriment de la satisfaction des besoins des peuples.» Elle avancera la somme de 3 000 milliards de dollars qui ont déjà été utilisés pour financer la guerre. «Une somme qui aurait pu servir au financement du plan de sécurité sociale promis par le président américain et qui est aujourd'hui remis en cause.» En 2008, ajoutera encore l'oratrice devant une salle de cinéma archicomble et chauffée à blanc, le budget de la guerre a été fixé à 83,4 milliards de dollars. Et pour pouvoir trouver cet argent, l'administration américaine n'a pas trouvé mieux que de procéder à des coupes claires dans les budgets sociaux. Les conséquences, tout le monde les connaît. Des centaines de milliers de licenciements. Mais en dépit de tout cela, l'optimisme chez les peuples reste de mise. Louisa Hanoune parlera de la résistance des peuples, comme le peuple palestinien. D'ailleurs, l'OJR avait un invité d'honneur. Le représentant du Front populaire pour la libération de la Palestine qui brossera un tableau sur la situation dans son pays opprimé et son peuple réprimé. Le rassemblement d'hier a été une occasion pour la secrétaire générale du PT de revenir sur tous les plans concoctés par l'administration américaine aux fins de régler la crise qui le secoue et dont elle est à l'origine, à travers le pillage des peuples, sous prétexte de lutte contre le terrorisme.
