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Combattre le terrorisme
Publié dans La Tribune le 05 - 04 - 2010

Le terrorisme a encore frappé. Un attentat a ôté la vie à huit Algériens, à Tinebdar. Leur seul crime est de travailler. Peu importe leur travail. Ils sont là juste parce que le devoir et la fonction qu'ils exercent leur imposent la présence à cet endroit et à ce moment précis. Mais ces hordes terroristes ne reconnaissent rien. Ils sèment la mort, partout. Sans raison.Deux jours auparavant, des citoyens de Boghni, dans le sud de Tizi Ouzou, se sont mobilisés comme un seul homme pour libérer un des leurs, kidnappé par des terroristes. Ils ont suivi l'exemple des citoyens d'Issenadjen, près de Tigzirt, qui, il y a quelques mois, avaient libéré un commerçant pris en otage par des terroristes en contrepartie de rançon. Si dans les deux derniers cas, il n'y a pas mort d'homme, des vies sont donc parties à Sidi Aïch. Pourquoi ? Seuls ceux qui ont commis l'acte en connaissent les raisons. Mais il faut le dire tout de suite : ce crime, comme tant d'autres, ne doit pas rester impuni. Car, si les citoyens continuent de se taire, les criminels redoubleront de férocité et feront d'autres victimes.Il est tout de même curieux de constater ce silence de toute part. Comme si la vie des Algériens ne vaut pas une réaction, ne serait-ce qu'une simple condamnation. Jusqu'à quand, en effet, l'Algérie continuera à subir le diktat de ces hordes terroristes ? Personne ne peut le savoir. Mais il est loisible de constater que le pays connaît déjà beaucoup, trop de malheurs. En finir est un rêve que caresse la majorité des Algériens. Même si des efforts ont été faits et que le pays est largement loin des dangers qui le guettaient il y a une dizaine d'années. On est loin des massacres collectifs. Loin des assassinats ciblés. Mais pas loin du danger.
Car, si les attentats à l'explosif semblent être éloignés, le fait que des Algériens meurent est un signe négatif. Les forces politiques, d'opposition comme de pouvoir, doivent se mobiliser, encore une fois, contre ce fléau. Il faut suivre l'exemple de ces habitants des régions, souvent éloignées, de Kabylie, où les citoyens se battent et mettent leurs vies en danger pour refuser le diktat et la peur imposée par des terroristes sans foi ni loi. Revenir aux fondamentaux du peuple algérien est plus qu'une nécessité. Et, par
fondamentaux, il faut rappeler le rôle décisif joué par les Patriotes et les GLD (Groupes de légitime défense) dans la lutte contre le terrorisme dans les années 1990. Or, à ce jour, on a tendance à oublier, ou presque, le sacrifie consenti par des hommes dont les pionniers furent d'anciens moudjahidine. C'est peut-être trop demander, vingt ans après le début des violences dans le pays. Mais la situation est telle que rester les bras croisés ne signifie pas grand-chose. Surtout que, de temps à autre, on a tendance à relâcher notre vigilance. Le terrorisme, lui, n'oublie pas. Il ne relâche rien. C'est sa nature. D'autant plus que les méthodes employées, mais surtout les objectifs visés ont changé de ce que nous avions connu jusque-là. Nonobstant l'émotion qui peut nous saisir, combattre le terrorisme, pas seulement avec des moyens militaires, est une nécessité absolue.
A. B.


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