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Le taux bonifié ne réglera pas la crise du logement en Kabylie
Chômage, précarité et bureaucratie
Publié dans La Tribune le 17 - 04 - 2010

De notre correspondant à Tizi Ouzou
Lakhdar Siad
Globalement, la population de Kabylie ne doit presque rien à l'Etat en matière d'habitation tant les programmes alloués et réalisés depuis des lustres demeurent très faibles par rapport à la forte demande alors que de tradition millénaire les habitants comptent surtout sur eux-mêmes pour construire leur maison. Dans la région, construire un chez soi, même si cela prendra des années et au prix de sacrifices multiples, est un devoir qui n'admet que de rares exceptions. Sauf que ces deux dernières décennies le déséquilibre entre l'offre et la demande en la matière et le nouveau mode de vie des familles qui a évolué a porté un coup à la traditionnelle auto-construction.Le crédit (prêts bancaires ou autres) est appréhendé par la minorité salariée et est un
comportement encore en voie d'intégration dans les mœurs des autres catégories sociales. Sans compter que le coût excessivement très élevé des appartements n'encourage guère ce genre de recours aux formules de prêts d'autant que le taux de chômage est ahurissant dans cette partie du pays (il atteint les 60% dans certaines communes). Si la formule de l'aide à l'auto-construction a connu un engouement particulier malgré sa bureaucratisation progressive c'est parce que justement elle n'induit pas des risques de pénalités majeures en cas de non aboutissement du projet de construction d'une maison et n'exige pas a priori un fonds important à l'étape du démarrage pour accéder à la première tranche. Cette crise du logement est ainsi visible dans la wilaya de Tizi Ouzou à travers le programme de l'habitat rural (aide à l'auto-construction) qui ne répond plus à la demande, tant en nombre qu'en ce qui concerne les modalités et conditions d'accès à une «cagnotte» faible. Les administrations concernées ont reçu environ 42 000 demandes durant ces dernières années, selon des chiffres officiels alors que la wilaya n'a bénéficié que d'environ 20 000 dont 67,67% seulement des auto-constructions accordées ont abouti dans le cadre de l'habitat rural. La dernière entrave ajoutée par l'administration locale au programme de l'habitat rural a été d'interdire des constructions en surélévation. Cette décision, prise par la direction de l'urbanisme de la wilaya de Tizi Ouzou et mise en pratique par les comités techniques locaux, a fortement déçu des centaines d'éventuels postulants, sachant la «contrainte» d'absence d'assiettes foncières qu'évoquent les responsables locaux pour ne pas travailler et la nature foncière indivisible de beaucoup de parcelles de terre en Kabylie ne laissent pas beaucoup d'alternatives aux demandeurs de logements. Alors que peuvent apporter de positif, avec un impact large sur les nécessiteux, c'est-à-dire la majorité, des taux bonifiés pour l'acquisition d'un logement ou sa construction (les taux d'un logement promotionnel collectif sont de 1% par an pour les revenus situés entre 12 000 et 72 000 dinars, soit de un à six fois le salaire minimum garanti) dans une wilaya où un petit appartement, de standing juste moyen, coûterait presque les 4 millions de dinars ? Rien ou… seulement la confirmation de l'échec de la politique de résorption de la crise du logement. Comme peut en témoigner le retard démesuré dans la concrétisation des programmes de logement, tous segments confondus.


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