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Quand l'essentiel est omis
Publié dans La Tribune le 29 - 04 - 2010

Le principe de l'extradition de Moumene Khalifa est acquis depuis juin 2009 lorsque le juge Timothy Workman du tribunal de
Westminster avait estimé que l'extradition ne contrevenait pas aux droits de l'Homme. Il avait souligné que si Khalifa revenait
dans son pays sa condamnation à perpétuité serait annulée et qu'il aurait droit à un nouveau procès «suffisamment équitable»
et «dans un délai raisonnable».
Avec ce verdict, la justice britannique a reconnu clairement et sans équivoque que les charges retenues par la justice algérienne contre
Khalifa étaient valables et que l'accusé doit, à ce titre, comparaître devant la justice qui le réclame et répondre à ses accusateurs. Il est évident que les avocats de Khalifa défendent par tous les moyens leur client. Il est évident qu'ils invoquent la question des droits de l'Homme et même de présenter l'Algérie comme une jungle où Khalifa risque d'être lynché dès son arrivée sur le sol algérien. Les avocats font leur travail dans l'espoir, au mieux, d'annuler la décision de justice et celle du ministre britannique de l'Intérieur, au pire, de gagner un peu plus de temps et plus d'argent. L'objectif de tout avocat est naturellement d'innocenter son client même s'il est coupable. Les cas de figure où des accusés coupables de crime ont bénéficié d'acquittement pour vice de forme ou par ingéniosité d'avocat sont légion. C'est pourquoi les avocats de Khalifa n'accordent aucune importance aux garanties données par la partie algérienne aux autorités britanniques quant au respect des droits de l'accusé, sa sécurité et l'équité du procès qu'il aura en Algérie. Cependant, certaines voix, qui ont sûrement de «la paille dans le ventre», deviennent plus royalistes que le roi en versant des larmes de crocodile sur le sort de Moumene Khalifa une fois extradé en Algérie. Ce dernier avait promis de faire des révélations fracassantes sur le régime en Algérie. L'occasion lui a été donnée par El Djazira et LCI où il a fait une piètre prestation puisqu'il a déçu tous ceux qui attendaient des scoops et des coups médiatiques. Donc, que reste-t-il à Khalifa à dire face à la justice algérienne sauf certaines vérités sur ses complices, sur tous les corruptibles qui lui ont permis de bâtir son empire sur du vent et sur le dos du contribuable et avec l'argent public ? Sans corrompus il ne peut y avoir de corrupteurs ni de corruption. Hélas, Moumene Khalifa a trouvé le terrain favorable, les complicités idoines et le contexte politique nécessaire qui lui ont permis d'escroquer l'Etat. Il n'était pas le seul cas, autrement il aurait été un génie. L'affaire de la BCIA confirme la cupidité de certains responsables, attirés par le gain facile et illicite. Ils ont aidé des escrocs à ruiner l'économie nationale au nom du libéralisme et de la libre entreprise. Manifestement, les «droits» d'un homme semblent être plus importants pour certains milieux que les droits de l'Homme quand ces derniers sont bafoués au risque de nuire à des intérêts nationaux.
A. G.


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