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Le faux pas de la France
Publié dans La Tribune le 24 - 07 - 2010

Pour libérer un ressortissant français détenu par l'AQMI aux frontières mauritano-maliennes, la France s'est impliquée militairement dans un raid dans la région du Maghreb, compromettant ainsi les chances du négociateur malien et menaçant la vie de l'otage français qui risque d'être exécuté lundi prochain. Cette intervention militaire d'une puissance européenne dans un espace souverain suscite des interrogations. En premier lieu, l'attitude mauritanienne est incompréhensible dans la mesure où la France a agi après accord des autorités de Nouakchott qui sont signataires de l'Accord d'Alger, dont la lettre stipule la coopération régionale entre les pays sahélo-sahariens dans la lutte antiterroriste et dont l'esprit est aussi clair puisqu'il s'agit de faire barrage à toute velléité d'intervention militaire étrangère dans la bande du Sahel. Ainsi, la Mauritanie a ouvert la voie à l'interventionnisme dans une région sensible d'autant plus que, selon les révélations d'El Mundo, les Etats-Unis ont prêté main-forte aux forces spéciales françaises. Au-delà de ce constat de principe, il y a lieu de noter non seulement l'échec de l'opération militaire dans laquelle la France était impliquée, mais surtout le risque d'une aggravation de la situation sécuritaire dans la région sahélo-saharienne. Les terroristes qui auraient perdu six éléments dans ladite opération pourraient se venger sur les Mauritaniens et les Maliens et semblent être décidés à exécuter les otages qu'ils détiennent, aussi bien le Français que les deux Espagnols. En second lieu, on se demande si le raid français en soutien aux forces mauritaniennes valait vraiment la peine d'autant plus que la région du Sahara est aussi vaste que le terrain est méconnu par les forces spéciales françaises qui se sont manifestement trompées de cible. Vraisemblablement, les moyens logistiques américains (comprendre l'observation par satellite) ont repéré un autre groupe terroriste que celui qui détient l'otage français. Tout porte à croire que l'AQMI a pris conscience du repérage par satellite et, à ce titre, a dû mettre au point un scénario qui lui a permis de tromper la surveillance américaine. La méconnaissance des terroristes de l'AQMI, de la région et des structures sociales des populations de la région saharienne, aussi bien la partie mauritanienne que malienne, explique l'échec de l'opération militaire franco-mauritanienne. En troisième lieu, on se demande si les autorités françaises ont consulté tous les pays de la région, notamment le Mali et l'Algérie
qui dispose d'une expérience avérée dans la lutte antiterroriste et d'une connaissance certaine, aussi bien du terrain que des pratiques de l'AQMI dans pareille circonstance. Enfin, la vie d'un otage serait-elle plus importante que celle des populations du Sahara qui risquent de payer le prix de l'inconscience d'une puissance qui compte plus sur les moyens technologiques que sur la concertation, la coopération et la ruse pour venir à bout d'un groupe qui menace la stabilité de toute une région ?
A. G.


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