Photo : M. Hacène Par Malik Boumati La Jeunesse sportive de Kabylie affrontera, ce soir, l'équipe égyptienne du Ahly pour le compte de la quatrième journée de la phase des poules de la Champions League africaine après un parcours sans faute de trois victoires pour trois matchs. Donc, les poulains du coach helvétique Alain Geiger vont évoluer ce soir dans une position confortable même s'ils n'ont pas fait le déplacement dans la capitale égyptienne pour faire de la figuration, les joueurs et les dirigeants ayant affiché la volonté de rapporter un bon résultat du Cairo Stadium. D'autant plus qu'il ne manque aux Canaris qu'un seul point pour assurer définitivement leur qualification au dernier carré de cette prestigieuse compétition. Il est vrai que Lamara Douicher et ses coéquipiers préfèrent se donner à fond dans cette phase des poules pour garder la première place afin de pouvoir affronter le second de l'autre groupe en demi-finale. Les joueurs et le staff dirigeant en sont conscients, d'où leur détermination à poursuivre leur parcours dans les meilleurs conditions et avec toujours cette volonté de faire de bons résultats afin d'assurer leurs arrières et éviter les mauvaises surprises. Donc un seul point pour assurer définitivement une qualification historique en demi-finale de cette Champions League africaine. Une qualification historique pour le club du Djurdjura parce que ce sera une première dans cette prestigieuse et très lucrative compétition dans sa nouvelle version. Et le spécialiste des coups de pied arrêtés Tedjar, son complice sur le terrain Yahia Cherif ainsi que la muraille défensive, Belkalem et Coulibaly disposent de tous les moyens qui leur permettront de revenir de la capitale égyptienne avec un bon résultat. A commencer par la grande détermination qui anime les joueurs kabyles et le staff technique qui n'ont pas fait le voyage du Caire dans la peau de perdants. Ensuite, la tactique servie par les poulains d'Alain Geiger lors du match aller disputé dans leur antre du 1er Novembre de Tizi Ouzou montre, si besoin est, que la formation kabyle a plus d'un tour dans son sac et reste capable d'aller bousculer les Ahlaouis avec leurs nombreux internationaux au Cairo Stadium. Cela dit, le coach Geiger et son adjoint Bouhellel pourraient jouer la prudence lors de cette rencontre quelque peu particulière contre des joueurs qui ont encore une fois confirmé leur caractère de mauvais perdants, leur comportement honteux lors de la première rencontre à Tizi Ouzou étant encore dans les mémoires. Surtout qu'il ne reste au club du Djurdjura qu'un seul point pour atteindre le dernier carré de cette compétition alors que les Coulibaly et ses coéquipiers vont encore recevoir l'autre club égyptien d'Al Ismaïly qu'ils ont battu en terre égyptienne lors du match aller. Il est fort à parier que les Canaris ne se laisseront pas impressionner par les camarades d'Aboutrika qu'ils ont déjà réussi à museler au stade du 1er Novembre de Tizi Ouzou. Les Kabyles ne sont qu'à un point du bonheur et il serait dommage d'arrêter les bonnes performances en si bon chemin. Les joueurs kabyles sont également conscients que les supporters de leur équipe restent frustrés de ne pas pouvoir faire le déplacement au Caire à cause de la tension entre les deux pays née suite à l'élimination de l'équipe nationale égyptienne du Mondial sud-africain et de la campagne de dénigrements et d'insultes qui a visé les Algériens. Une raison supplémentaire pour que les Canaris redoublent d'efforts afin d'arracher un bon résultat et faire doublement plaisir à leurs fans restés au pays. Ils en ont les moyens, y compris psychologiques, même si l'équipe kabyle risque de perdre pour ce match quelques-uns de ses éléments, à savoir Nessakh et Douicher et encore Aoudia, pour cause de blessures. Mais le banc de la JSK est trop étoffé pour que la panique s'installe à chaque fois qu'un joueur se blesse. Enfin, un bon résultat arraché au Cairo Stadium sera aussi une preuve supplémentaire que la victoire de Tizi Ouzou n'a pas été volée, comme ont voulu le faire croire les joueurs ahlaouis qui ont montré un visage de mauvais perdants.
