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Pickpockets et bandes organisées écument les marchés et les alentours des banques à Oran Alors que la petite délinquance prolifère autour des établissements scolaires
De notre correspondant à Oran Mohamed Ouanezar Bien que s'étant améliorée par rapport aux années précédentes, la sécurité publique reste dans le domaine du sensible dans la capitale de l'Ouest. Si, dans le centre-ville, notamment dans les grandes artères, la sécurité s'est accrue à la suite d'incidents récurrents signalés, dans le reste de la ville, le problème persiste et devient même inquiétant pour ses habitants. Cela malgré l'installation et la multiplication de Sûretés urbaines inaugurées ces dernières années et implantées selon le découpage administratif de la Sûreté de wilaya. Même la justice semble avoir pris en considération les doléances des agents de la sécurité publique qui se plaignaient de voir relâchés les multirécidivistes qu'ils avaient mis hors d'état de nuire quelque temps auparavant. Les peines prononcées sont de plus en plus lourdes. Cela n'a pas empêché une prolifération épisodique importante en différents endroits du centre-ville. De plus en plus d'agressions sont signalées aux alentours des édifices financiers publics et privés où de simples salariés, jeunes femmes et autres retraités sont attaqués avec violence et délestés de leur argent. Les jeunes opèrent généralement à deux pour éviter d'être pris par des policiers en ronde. Les endroits ciblés sont les banques qui se trouvent dans des endroits retirés et sans grande protection. Les agences postales éloignées sont également épiées par ces bandes de voyous qui vadrouillent tout autour. C'est le cas de la poste de Saint-Charles où de nombreux cas de vols et d'agressions sont signalés. Dans les souks et les marchés hebdomadaires, les pickpockets écument les étals, épiant leurs victimes pour choisir les bonnes personnes. Souvent ces tentatives d'agressions s'achèvent dans un bain de violence inouïe, pour les uns et les autres. Les malfaiteurs paraissent maîtriser parfaitement les circuits empruntés par les rondes des services de sécurité et les zones non surveillées. Il y a également ces malfaiteurs qui se sont spécialisés dans les agressions des commerçants et autres hommes d'affaires qui s'aventurent avec de grosses sommes aux alentours des édifices bancaires et financiers. Les bandes de malfrats écument également les grands magasins et autres supérettes et sont, également, à la recherche de victimes potentiellement intéressantes. C'est le cas d'un fournisseur d'une grande surface commerciale spécialisée en produits électroménagers qui s'est fait surprendre par un groupe d'individus cagoulés. Il sera délesté d'une forte somme d'argent. Autour des établissements scolaires, une petite délinquance a pignon sur rue et a tendance à prendre de plus en plus d'importance. Les écoliers des deuxième et troisième paliers font face à des risques de racket et de vol par des groupes de jeunes délinquants, souvent exclus de ces mêmes établissements pour des raisons de discipline et autres faits graves. Les chefs d'établissement scolaire ne semblent pas broncher pour autant face à cette situation alarmante où de plus en plus de lycéens sont victimes de violences et d'agressions. Mais il y a un autre «filon» plus porteur que les malfaiteurs semblent suivre avec intérêt. Ce sont les casses de maisons, notamment les appartements et les villas somptueux. Dans le quartier de Yaghmorassen, les éléments de la 19ème Sûreté urbaine de la police ont fini par mettre hors d'état de nuire un dangereux groupe de malfaiteurs qui s'était spécialisé dans les casses des villas luxueuses. L'enquête et les investigations menées par les policiers avaient pris plusieurs mois.