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Les émeutes décortiquées par deux sociologues
Des voies de réflexion sont ouvertes
Publié dans La Tribune le 20 - 01 - 2011


Synthèse de Rabah Iguer
Les dernières émeutes qui ont éclaté en Algérie font toujours l'objet d'interprétations. Pour plus d'explications, l'APS s'est rapprochée de certains sociologues, dont Nacer Djabi.La violence manifestée par les jeunes, lors des dernières protestations, est «une violence expressive qui n'est pas perçue comme un instrument pour le changement», a expliqué le sociologue. «Toute banalisation de cette violence risque d'être contre-productive, dans le sens où le jeune se l'approprie pour aspirer au changement», a-t-il toutefois averti, ajoutant que dans ce cas de figure, «il s'agira d'une autre dérive coûteuse». «Les jeunes qui ont manifesté leur mal-vivre, à travers le saccage des édifices publics, voulaient plus attirer l'attention que faire mal», a-t-il expliqué à ce propos.Constatant que les récentes protestations avaient touché l'ensemble du territoire national, M. Djabi a plaidé pour «un changement pacifique» qui prend en charge les aspirations socioéconomiques des jeunes et leur «soif de s'exprimer librement». Il a noté, à ce sujet, que «l'Algérie connaît une conjoncture financière favorable, à même d'opérer des changements en direction de la jeunesse», estimant que «tout retard, dans cette perspective, peut engendrer des changements violents à coûts très élevés».Un autre sociologue, en l'occurrence Tayebi Mohamed, de l'université d'Oran, soulignera pour sa part «la fermeture des espaces publics et l'absence de canaux qui gèrent la tension sociale». Déplorant l'absence d'études «sérieuses» sur les phénomènes sociaux, au point qu'il s'est interrogé sur l'utilité des centres de recherches universitaires, le Dr Tayebi a souligné toutefois qu'«il faut relativiser les analyses hâtives des spécialistes». C'est ainsi qu'il a reconnu que ses interprétations sur les récentes émeutes «ne peuvent dépasser le stade de l'hypothèse». Il a indiqué, à cet effet, que «cette violence pourrait être le fait d'une jeunesse qui frappe à la porte de l'histoire sociale pour marquer sa présence et arracher une place dans la société». «Ces portes étant souvent fermées, ils recourent à la violence pour les forcer», a-t-il expliqué.


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