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«A 60 dollars le baril de pétrole, ça irait mal, à 50, ça irait très mal»
Affirmant que l'Algérie pourrait être touchée par la crise financière, Ouyahia prévient :
Publié dans La Tribune le 21 - 09 - 2008


PHOTO : Riad
Par Smaïl Boughazi

Alors que la crise financière frappe de plein fouet actuellement le système financier mondial, l'Algérie, pays exportateur de pétrole et dépendant à 90% de cette énergie, risque gros. Même si les experts dédramatisent et estiment qu'on est loin de subir ses affres, cette crise, pour le patron du RND et chef du gouvernement, M. Ahmed Ouyahia, pourrait toucher notre pays. Les arguments d'Ouyahia sont : l'Algérie risque de pâtir de la crise financière mondiale et notamment de la baisse de la demande sur le pétrole, dont elle tire la quasi-totalité de ses ressources en devises.
M. Ouyahia a souligné, à ce propos, qu'il ne s'exprimait pas en tant que chef du gouvernement, fonction qu'il occupe depuis le 23 juin. Il a voulu encore pousser le bouchon trop loin. Il n'a pas hésité à dire, en effet, qu'«à 70 dollars [le prix du baril de brut], nous serions en danger, à 60 ça irait mal, à 50 ça irait très mal». Ahmed Ouyahia a ainsi dépeint un tableau pour le moins noir de l'état et du degré de fragilité de l'économie du pays. Car cette dernière, malheureusement, comme l'a souligné un certain nombre d'experts, reste dépendante à grande échelle des prix de l'or noir, lesquels répondent à une logique qui échappe aux pays producteurs de pétrole. Ce qui a été démontré ces derniers mois. Des fluctuations des prix du pétrole jamais vues. Après un pic à 147 dollars le baril le 11 juillet, les cours se situaient au-dessus des 100 dollars vendredi dernier. L'aveu d'Ouyahia sonne l'alerte. Puisque, en plus de la situation chaotique que vit le monde occidental ou développé du fait de la crise qui a englouti nombre de géants financiers, une autre et pas des moindres a surgi. Celle qui peut nous rappeler une période sombre de l'économie nationale et qui reste vive dans les mémoires. S'il n'y avait pas l'embellie pétrolière, le Fonds monétaire international (FMI) «nous aurait conduit à privatiser de force, non pas des entreprises industrielles, mais des secteurs comme la téléphonie, l'eau, l'électricité et le gaz qui sont des machines à sous», a dit encore Ouyahia.
Dans ce sillage, Ahmed Ouyahia n'a pas caché que si les importations continuaient sur ce rythme, elles atteindraient 34 milliards de dollars pour l'année 2008.Le secteur bancaire reste, toutefois, aux yeux du patron du RND, relativement épargné par cette crise «du fait de son retard».
M. Ouyahia a également affirmé que l'Algérie continue sur la voie de l'économie de marché. «Il n'y a pas d'échec de la politique économique et il n'y a pas de changement de cap. Il y a affinement de la méthode», a-t-il déclaré. Commentant, en ce sens, la décision du gouvernement prise en août de participer à hauteur de 51% dans les futurs investissements étrangers, M. Ouyahia a donné pour exemple l'Allemagne qui, «il y a trois semaines, a fait voter une loi qui fixe à 25% le plafond des participations étrangères aux investissements dans les secteurs stratégiques». «Nous sommes pleinement souverains»,
a-t-il affirmé. «Les IDE [investissements directs étrangers] ne viennent pas en force, mais ceci ne signifie pas que la politique de l'Etat a échoué», a-t-il assuré.
Enfin, le premier responsable du RND a réitéré sa position, connue, contre les augmentations des salaires qui ne soient pas liées à une hausse de la productivité, estimant qu'un tel scénario «mène au casse-pipe».


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