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Beaucoup d'estivants ont dit oui à l'appel de la grande bleue
Saison estivale et Ramadhan
Publié dans La Tribune le 23 - 08 - 2011


Photo : Riad
Par Badiaa Amarni
La saison estivale a encore été interrompue cette année par le Ramadhan. Un mois sacré que les algériens préfèrent passer chez eux dans la pure tradition familiale. Même si, de ce fait, les hôtels ont été désertés malgré des formules alléchantes proposées, à savoir des réductions de 50% sur les tarifs d'hébergement, les plages elles sont toujours fréquentées.En effet, beaucoup de familles continuent à passer leurs journées caniculaires en bord de mer, surtout ceux qui sont en vacances. Même si leur nombre a diminué certes, il n'en demeure pas moins que des estivants continuent à se rendre à la plage. «On ne va pas à la plage rien que pour nager. Moi j'y vais pour me rafraichir aussi», nous rappelle un jeune homme, la trentaine, qui n'a pas pu prendre son congé en Juin et juillet et qui ne veut pas se priver des plaisirs de la mer.Rencontré lors de notre virée le week-end au niveau de certaines plages de l'algérois, ce jeune cadre dans une boite informatique nous dit, souriant, que le seule endroit où il peut se prélasser reste la mer.
Les plages de la côte ouest d'Alger ne désemplissent pas
Fuir la chaleur suffocante et s'offrir un endroit de repos reste le souci de la majeure partie des jeûneurs et des familles qui se rendent à la plage. Je suis là pour me reposer, explique une mère de famille rencontrée à la plage de thalassothérapie. «Je profite tranquillement de mon après midi après avoir fini de faire ma cuisine le matin». Tous les plats du f'tour sont déjà cuisinés. Au menu, nous confie Radia, une chorba Frik, l'habituelle entrée, l'indétrônable Bourek, Tadjine Zitoune et une salade. Des mets préparés à l'avance, car «aller à la plage est à ce prix» la taquine son mari qui ne voudrait pas se retrouver sans rien à se mettre sous la dent après une longue journée de jeûne.Une autre maman nous confie qu'elle est là rien que pour faire plaisir à ses enfants. Assise sur une chaise et sous un parasol plantés tous prés de l'eau Farida ne quitte pas des yeux ses trois gosses qui se barbouillent dans l'eau aux cotés de nombreux autres enfants de leur âge qui jouent chacun à sa manière. D'autres essayent d'apprendre à nager. Les adultes, eux aussi se laissent prendre par le plaisir de la nage mais sans plonger leur tête dans l'eau au risque de rompre leur jeûne. Certains estivants, pour être tranquilles, louent des planches, d'autres encore des kayaks ou des pédalos ou même des barques. De cette façon, ils sont sûrs d'être en plein milieu de la grande bleue et d'en profiter pleinement.Au niveau de la plage de la thalassothérapie, l'ambiance de la saison estivale reste encore mais avec moins de monde. «Je préfère généralement aller à la plage en septembre lorsqu'il y'a moins de monde», souligne Karim ajoutant que le mois de jeûne s'y prête parfaitement. «Je me sens plus à l'aise seul à contempler les différents sites merveilleux que recèle mon pays et où je me rend à chaque fois». Venu du Danemark pour passer son ramadhan en famille, ce jeune homme donnait l'air d'être content de jeûner dans son pays natal, et de profiter pleinement de la mer. Loin de la thalassothérapie et, cette fois ci, à la plage de Sidi Fredj, le même décor s'offre à nos yeux. Beaucoup de parasols et de chaises sont plantés et occupés par les estivants. Seuls quelques places vides restent et attendent d'éventuels clients. Ici, même ambiance. Et, parce qu'il y'a plus d'espaces, des adolescents, contrairement aux adultes qui préfèrent le repos, s'adonnent à la joie de jouer des parties de beach ball pour certains et de foot ball pour d'autres. Normal puisque les jeunes ont de l'énergie à en revendre, et le ramadhan ne représente pas pour eux une raison de rester assis pendant un mois. «Je ne peux pas ne pas courir et jouer avec mes amis», nous confie Sofiane 18 ans. Ce nouveau bachelier, avant de retourner à son jeu, explique que «c'est là une façon de passer le temps».
Plages populaires, seuls les enfants se baignent
Nous quittons Sidi Fredj en direction de Club des Pins. Et là aussi les estivants étaient nombreux à répondre à l'appel de la grande bleue. A notre arrivée, à 16 heures, certains pliaient serviettes et bagages pour rentrer chez eux. D'autres continuaient de nager ou de bronzer sous le soleil encore brûlant. Des bandes de copains jouaient aux cartes…attendant patiemment l'heure de l'Iftar. Des Jets Ski, au loin, fendent l'eau et donnent l'impression parfois d'avoir atteint l'horizon. Les amoureux de la grande vitesse s'adonnent à cœur joie à ce sport devenu en vogue sur nos plages ces dernières années. Très loin de la côte ouest d'Alger, du côté d'Ain Benian, de Bainem, en passant par Bab El Oued, les plages, il faut le dire, étaient moins fréquentées, par rapport au début de l'été ou un rush était constaté. A l'exception de quelques enfants qui se baignent accompagnés d'un père ou d'un frère pour les surveiller, les adultes sont restés à la maison. Pas l'ombre d'une femme contrairement aux autres sites visités. Peut être que le manque de sécurité au niveau de ces plages y est pour quelque chose. Il est vrai que les autres plages de Sidi Fredj ou de la thalassothérapie, ou encore de Club des pins sont mieux surveillées que ces plages dites populaires. D'où l'engouement constaté à ces endroits. Qu'à cela ne tienne, au niveau de ces plages populaires, les enfants en profitent pleinement et les parents arrivent à les surveiller plus aisément que lorsqu'il y'a beaucoup de monde. La protection civile est sur place et le drapeau planté ce jour là était orange au niveau de la plage de Rais Hamidou (ex-Pointe Pescade).A la plage du Grand Rocher (Ain Benian), en cette fin de journée, une partie de volley ball dans l'eau est livrée par une bande d'amis. Vite lassés, les jeunes et même les enfants se sont adonnés à un autre jeu. Celui de la course cette fois. Les nageurs se sont alignés comme dans une compétition et ont disputé pour la première place. Malgré le jeûne, cela ne les a pas empêché de nager le plus rapidement possible pour atteindre en premier le rivage. Aux premières lueurs annonçant le crépuscule, les jeunes se sont rendu compte qu'il est temps de quitter les lieux. Ils sortent de l'eau, s'épongent avec leurs serviettes avant de remonter les escaliers et de se rendre chez eux pour déguster une bonne chorba. Seuls les pêcheurs resteront diner au niveau de leurs cabanes, après avoir passé tous l'après midi à pêcher à la canne. Au menu visiblement du poisson grillé.


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