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Les comptes de l'Etat
Publié dans La Tribune le 27 - 08 - 2011

Par comparaison à 2009, l'année 2010 se caractérise par de bons chiffres : les comptes de l'Etat sont bons, un tableau des indices au vert, et pas de zones grises, l'économie nationale se porte bien, selon les appréciations du gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, qui s'exprimait jeudi dernier devant un aréopage de banquiers. Ainsi, la position financière extérieure de l'Algérie a été consolidée en 2010, avec des chiffres relativement différents de ceux évoqués en 2009, la balance des paiements affiche des performances (de 12,6 milliards de dollars, soit 7,5% du PIB), même si elle n'est pas à l'équilibre. De même, l'excédent global de la balance des paiements extérieurs 2010, s'établit à 15,58 milliards de dollars contre 3,86 milliards en 2009, une progression remarquable permettant de doper les réserves de change qui ont atteint 162,22 milliards de dollars avec un rendement de 4,60 milliards de dollars obtenu en 2010, contre 4,74 milliards en 2009, un matelas de devise dont des experts parlent à foison, ces jours-ci, crise financière internationale oblige. Ces réserves dont une partie a été placée aux Etats-Unis (en bons du trésor) ont été amplement commentées par deux «écoles» distinctes : il y a celles qui n'en voyaient pas l'utilité, car l'argent que l'Etat algérien voulait ainsi fructifier, n'est pas bien rémunéré, et il y a celles qui estiment qu'il est préférable de placer cet argent plutôt que de le garder sommeiller en Algérie. Une seule certitude cependant, l'Algérie n'y puisera plus pour payer la dette extérieure. Il y a quelques années, les réserves de change, déjà qu'elles étaient maigres, fondaient comme neige au soleil, du fait du service de la dette.
Cette situation fait partie du passé. La dette extérieure à moyen et long termes s'est établie autour de 3,67 milliards de dollars et ne représente plus que 2,27 du PIB (Produit intérieur brut). Cette physionomie économique, fut-elle appréciable, demeure toutefois fragile, parce qu'elle est tributaire d'un facteur exogène, celui du marché pétrolier. A la différence de 2009, les cours du brut ont en effet sensiblement augmenté en 2010, et du coup, maintenu renflouées les caisses de l'Etat. En termes chiffrés, le baril du brut tournait autour de 80,15 dollars en 2010, contre 62,26 en 2009, ce qui a bien évidemment permis aux recettes pétrolières de l'Algérie de prendre de l'épaisseur (+26,4%). Les performances de l'économie nationale, fruits du redressement des marchés, confortent la résilience de l'Algérie face aux chocs extérieurs, note le gouverneur de la Banque d'Algérie. Mais comment faut-il pouvoir maintenir ces performances dans un contexte changeant ? Par la poursuite de la gestion prudente des réserves de change, qui constituent «le principal rempart contre d'éventuels chocs extérieurs», ainsi que le recommande Mohamed Laksaci. Ce dernier se targue d'avoir réussi à tenir bon, tout au long de la crise financière de 2008, même s'il a failli inhiber les pentes inflationnistes, qualifiées, à l'époque, de résiduels, d'importées. Qu'à cela ne tienne.
Y. S.


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