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Vibrant hommage au poète Djamel Amrani
Organisé par l'établissement Arts et Culture
Publié dans La Tribune le 28 - 09 - 2008

«C'était un homme bon, généreux et un homme de culture», exprimeront la plupart des amis et hommes de culture du poète, écrivain, homme de la radio, journaliste, Djamel Amrani, lors d'une conférence organisé par l'Etablissement Arts et Culture, dans la soirée de vendredi dernier, en hommage à l'homme aux multiples facettes.
Un poète ne meurt jamais, il est éternel à travers sa poésie. Ce témoignage s'inscrit dans le cadre de la série des hommages tracés par les responsables de l'établissement, durant le mois sacré. Pour que nul n'oublie l'homme, qui a tant donné à la culture algérienne, les quelques amis qui ont répondu à ce rendez-vous ont fait une esquisse sur l'œuvre et la vie de Djamel Amrani.
Après avoir rappelé les qualités de l'homme que fut le poète, Rachid Mokhtari a, lu à l'assistance, peu
nombreuse, des textes écrits par Jean Dejeux, critique et spécialiste de la littérature maghrébine d'expression
francophone, sur les œuvres de Djamel Amrani. Cédant ensuite la parole à Mme Leila Boutaleb, cette dernière, amie de longue date du poète, a retracé en quelques minutes sa rencontre avec l'homme qui devint son compagnon de parcours. En ce sens, elle raconte avec un air nostalgique : «On s'est rencontrés dans les années 60 à Saint-Eugène, ce jour-là, la rencontre y était indifférente, je ne connaissais pas l'homme, il m'a parlé de sa poésie, et c'est grâce à lui que, plus tard, je suis allée vers cet art. en 1965. On a créé un duo à la Radio. Il a été pour moi un ami, un compagnon et un frère. Je me souviens encore de notre dernier voyage en Roumanie et en Turquie, avec Amine Zaoui. C'était dans le cadre d'une rencontre avec les poètes, et on a rencontré beaucoup d'hommes de l'art et de la culture.» Amrani a toujours encouragé les jeunes auteurs. «Cétait un homme bon, un être simple, il connaissait presque tous les chauffeurs de taxi, il taquinait les gens dans la rue, c'était un homme qui avait un humour féroce», souligne l'amie de toujours.
Dans sa communication, Mme Djoher Amhis a parlé du parcours et de l'œuvre du poète. Né le 29 août 1935 à Sour El Ghozlane, Djamel Amrani a interrompu ses études lors de la grève des étudiants en 1955 et fut arrêté en 1957. Après un séjour à Paris puis à Oujda, il rejoint l'état-major de l'ALN. Après l'indépendance, il fera partie du premier cercle des poètes francophones, avec un passage à l'ambassade d'Algérie à Cuba en qualité
de conseiller culturel.
De ses œuvres, Mme Amhis citera Bivouac des certitudes (SNED, 1969), Aussi loin que mes regards se portent, (SNED, 1972), Jours couleur de soleil, (SNED, 1978), Entre la dent et la mémoire, (SNED, 1981), L'été de ta peau, (SNED, 1982), la Plus Haute Source (ENAL, 1983), Au jour de ton corps, (ENAL, 1985), ou Déminer la mémoire, (ENAL, 1986) Ensuite, l'écrivaine a parlé de l'œuvre le Témoin paru aux éditions de Minuit en France. «Dans ce document, Djamel Amrani nous livre une expérience personnelle, où il dénonce l'armée française», précise la conférencière. Tout en ajoutant que «son œuvre, c'est aussi un cri d'alarme, où l'auteur fait face à une perte des illusions quant au modèle de la France glorieuse».
Mme Amhis reprend un passage du livre : «Je prenais conscience du camp auquel j'appartenais», écrit Amrani dans le Témoin.
L'oratrice confie à l'assistance : «Quand j'ai lu ce livre, j'ai pleuré, car l'auteur a donné l'image de plusieurs familles algériennes qui ont vécu le colonialisme, et il faudrait que ce livre soit enseigné à l'école.»
Quant à Amine Zaoui, directeur de la Bibliothèque nationale, il dira dans son intervention qu'Amrani était un enfant terrible, très intelligent, intellectuel et critique. Il s'est vu attribué le prix Pablo Neruda en 2004. Pour conclure, le directeur de la BN émet le souhait de nommer un prix de poésie Djamel Amrani.
Répondant à une question sur l'absence de l'auteur durant la décennie noire, Leila Boutaleb, a dit : «Djamel
a passé 4 ans chez monseigneur Tessier, mais il n'a jamais quitté l'Algérie.» A la fin de la conférence, un petit récital de chants du patrimoine donné par Fatma Flora Mouheb, cantatrice de chants kabyles et achawik, rituels berbères, dans lequel elle reprend un poème de Jean Amrouche.
T. L.


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