Le groupe sud-coréen Hyundai et l'association Sonatrach-Hess-Petronas ont signé jeudi dernier un contrat portant sur le développement du gisement de Bir El M'sana ( BMS) pour un montant de près de 167 millions de dollars, lors d'une cérémonie organisée au siège de Sonatrach. Ledit contrat concerne la réalisation d'installations de traitement de pétrole, de pipelines d'expédition d'hydrocarbures ainsi qu'une base industrielle pour le projet de développement du gisement de BMS. Il s'agit, notamment, de la réalisation d'une unité de production de pétrole brut d'une capacité de 12.000 barils par jour, d'un pipeline d'une longueur de 25 km, d'une unité d'expédition de pétrole brut vers le réseau de canalisation de Sonatrach et d'une base industrielle. Dans son allocution d'ouverture, le P-DG de Sonatrach, Noureddine Cherouati, a affirmé que la mise en exploitation du gisement BMS, prévue en 2014, devrait contribuer à l'augmentation de la production nationale de pétrole et permettra même «de combler certains gisements en déclin».Les documents du contrat ont été paraphés par le directeur central des associations à Sonatrach, Kamel Chikhi, le directeur Algeria de la compagnie américaine Hess, Harry Simons, le senior Manager de la firme indonésienne Petronas, Muhammed Zainuddine, et le vice-président HEC Hyundai, Nock Sung. Le délai de réalisation de ces installations est de 30 mois, alors que l'entrée en production du gisement BMS est prévue pour avril 2014, expliquent les parties contractantes.De type clé en main, ce contrat entre dans le cadre du projet de développement du gisement de BMS situé à 300 km à l'est de Hassi Messaoud, opéré par Sonatrach en association avec ses deux partenaires. Il intervient suite à un deuxième appel d'offres lancé en mai 2010 et dans lequel 25 sociétés étaient en lice dont 8 préqualifiées avant de retenir la firme coréenne Hyundai. Un premier appel d'offres lancé en juillet 2008 avait été déclaré infructueux pour coût élevé, rappelle M. Chikhi lors d'une présentation du gisement BMS. Le contrat relatif à l'exploitation de ce gisement a été signé en septembre. Sur un autre registre, le premier responsable de la compagnie nationale des hydrocarbures a tenu à rappeler que le gisement de Hassi Messaoud qui constitue la plus grosse part de la production pétrolière de l'Algérie «n'est pas en déclin». «La baisse de production n'a touché que certains gisements beaucoup moins importants» a-t-il répété. S. B.
