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Une équation à plusieurs inconnues
Issue de la crise politique syrienne
Publié dans La Tribune le 13 - 09 - 2011

Depuis le début de la révolte populaire en Syrie, le 15 mars dernier, le nombre de morts a atteint les 2600 personnes, selon un nouveau bilan fourni cette fois-ci par le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, Navi Pillay à l'ouverture de la 18ème session du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU. «En ce qui concerne la Syrie, selon des sources fiables sur le terrain, le nombre de tués depuis le début des violences, à la mi-mars, a maintenant atteint au moins 2600 morts», a déclaré Mme Pillay.
Mais ni ce bilan dramatique, encore moins les sanctions internationales ne semblent déstabiliser le régime de Damas, qui ne veut en aucun cas retirer ses troupes des grandes villes syriennes où la contestation populaire s'intensifie de jour en jour. Bachar Al-Assad, qui massacre son peuple à huis clos, continue de crier au complot contre sa personne et son pays dont la croissance ne dépassera pas cette année 2011 les 1%, selon son département de l'économie et des finances. Le régime de Damas veut faire croire en fait que les morts, enregistrés depuis le début de la contestation, ne sont pas des civils mais des «rebelles» et des policiers qui faisaient leur travail. Ainsi, pendant que le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme tentait à alerter l'opinion internationale sur la drame du peuple syrien, la propagande officielle du régime de Damas fait état de la mort de 1400 personnes dont 700 policiers et militaires et autant de «rebelles», via une des conseillère du président syrien Bachar Al-Assad, Boutheina Chaabane, à partir de Moscou. «Il y a eu 700 morts dans les rangs de l'armée et de la police et 700 chez les rebelles», a déclaré
Mme Chaabane au cours d'une conférence de presse. «Nous avons une liste des victimes avec leur nom et nous pouvons la fournir», a-t-elle ajouté, contestant le bilan de l'ONU. Vendredi, les manifestants syriens de l'opposition ont appelé à l'intervention internationale pour mettre fin au massacre dont sont victimes des citoyens assoiffés de liberté et de justice sociale. En réponse à leur appel, le régime d'Al-Assad a riposté avec les armes de la répression. Et c'est avec cette répression qu'il compte se maintenir au pouvoir. La situation en Syrie est en effet compliquée et Bachar Al-Assad le sait très bien, une raison pour laquelle il continue à assassiner son peuple. La visite du chef de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi, constitue un soutien de plus pour lui, outre le soutien de la Russie qui bloque toute les propositions de résolution pouvant le sanctionner à l'ONU. La Ligue arabe n'a pas le courage politique pour contraindre Al-Assad de cesser sa répression et d'opérer les réformes politiques demandées par l'opposition, mais elle a envoyé son émissaire pour l'assurer de sont soutien implicite a fermer tous les verrous sur une opposition de plus en plus déterminée à casser les chaînes de l'asservissement dont est victime le peuple syrien. Bachar Al-Assad ne s'inquiète pas pour le moment parce qu'il est aussi assuré du soutien d'un autre membre important du Conseil de Sécurité et qui est la Chine. Et c'est à la Chine et à l'Inde qu'il compte vendre son pétrole puisque l'Union européenne qui achète 95% de l'or noir syrien a décidé d'imposer son embargo depuis une semaine. Il est vrai que Damas a perdu un soutien de taille dans la région qui est la Turquie avec laquelle elle avait signé en 2009 un accord de coopération économique, militaire et diplomatique. La Turquie a accueilli les réfugiés syriens qui ont été pourchassés par l'armée envoyée par Bachar Al-Assad pour avoir exiger des réformes politiques de fond dans leur pays. Mais Al-Assad ne semble pas du tout affecté par la perte de son soutien turc. En résumé, tant que la Russie et la Chine continuent d'apporter leur soutien au régime d'Al-Assad, en lui vendant des armes en sous-main, malgré l'embargo qui lui a été imposé par l'ONU sur la vente d'armes, Damas n'est pas prête à lâcher du lest. Les syriens vont encore subir la répression de Bachar Al-Assad et le bilan des morts risque ainsi de s'alourdir. Mais la communauté internationale aura seule à assumer cette responsabilité historique.
L. M.


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