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Pour la réhabilitation de la reine amazighe Dihia
Journées d'étude sur celle qu'on surnommait Kahina à Tizi Ouzou
Publié dans La Tribune le 04 - 10 - 2011

De notre correspondant à Tizi Ouzou
Malik Boumati
Y a-t-il une volonté des pouvoirs publics de garder en marge l'histoire de Dihia, la reine amazighe des Aurès qui a combattu les armées qui ont envahi l'Afrique du Nord au VIIe siècle sous l'étendard de la conquête musulmane ? Est-ce parce qu'elle avait tout simplement défendu son pays contre des conquérants, porteurs d'un message de Dieu certes, mais aussi armés de sabres et de lances ? C'est visiblement ce que pensent les universitaires et chercheurs qui ont participé, samedi et dimanche derniers à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, aux journées d'étude sur la reine berbère Dihia, qu'on a surnommée «La Kahina».
L'un des animateurs de l'Association culturelle et scientifique de la wilaya de Khenchela (ACSK), coorganisatrice de la rencontre, ne revendique pas moins que la réhabilitation de la reine amazighe en lui réservant un chapitre dans les manuels d'histoire qui sont inscrits dans le programme d'éducation de l'école algérienne. Le président de l'association de Khenchela, Tayeb Djallal, qui a animé une conférence à l'occasion de ces journées, suggère des fouilles archéologiques dans la localité de Baghaï, à Khenchela, pour mettre en valeur le site de Dihia, en vue de sa reconnaissance en tant patrimoine mondial. «Cette reconnaissance va encourager le tourisme culturel et le développement local dans cette région où le taux de chômage est de 80%», affirme l'orateur qui estime que la reine amazighe Dihia doit aussi retrouver une grande place dans les manuels scolaires et dans l'école algérienne en général en vue de sa réhabilitation en tant que personnalité historique nationale. Il dira ne pas comprendre que les vestiges comme les ruines de Tipasa, Timgad, El Djemila, La Casbah et Qalâat Beni Hammad ont été inscrits et classés patrimoine mondiale alors que des sites qui racontent l'histoire des Amazighs ne le sont pas, comme le site de Baghaï dont l'histoire est liée à l'épopée héroïque de la reine berbère des Aurès. Dans ce sens, Tayeb Djallal dit espérer que d'ici l'année prochaine, des initiatives individuelles et collectives seront lancées pour la demande de reconnaissance par l'Unesco du site de Baghaï comme patrimoine mondial, et ce, en exerçant des pressions sur le ministère de la Culture. L'ACSK et son président exigent, par ailleurs, l'érection d'une statue de la reine berbère dans la capitale algéroise en signe de reconnaissance à son sacrifice suprême pour son pays. Lors des débats, l'un des conférenciers, Abdelhamid Kenouche, professeur et chercheur à l'université de Annaba, abordera la question des fouilles archéologiques et citera deux contraintes : la question de la sauvegarde des vestiges mis au jour après des fouilles et le manque de spécialistes en fouilles archéologiques. Selon lui, quand des sites archéologiques sont découverts, ils sont laissés à l'abandon et à la merci des pilleurs de toutes sortes. Il indiquera aussi que l'Algérie ne dispose que de deux spécialistes des fouilles archéologiques, mais s'il y a une volonté de déterrer l'histoire réelle de notre pays, il existe des organisations non gouvernementales capables de faire ce travail. Lors des débats, un universitaire n'hésita pas à dénoncer la politique de l'Unesco. «En ce qui concerne notre civilisation, il n'y a rien à attendre de l'Unesco qui est dominée par la franc-maçonnerie à la solde du Mossad», dira-t-il avec exaspération avant de préciser que c'est cette organisation qui «a encouragé l'arabisation de 21 pays non arabes, parce qu'en réalité, le seul pays arabe dans le monde, c'est bien l'Arabie saoudite».


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