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Syrie, quelle solution ?
Echec de la médiation arabe
Publié dans La Tribune le 08 - 11 - 2011

Quelques jours après la médiation de la Ligue arabe, la situation en Syrie est chaotique. 19 autres civils sont morts le premier jour de l'Aïd Al-Adha. La ville d'Homs est à nouveau assiégée et pilonnée et la population se trouve à la merci des mitraillettes des soldats. Une situation qui intervient alors que Damas avait annoncé mercredi dernier avoir accepté, sans réserves, le plan de règlement de la crise proposé par la Ligue Arabe. Un plan qui aurait pu mettre fin aux violences. Au moins 70 manifestants ont été abattus par les loyalistes, que ce soit par armes à feu ou dans des bombardements. Le seul signe d'apaisement qu'Assad a montré, depuis la fin des négociations avec les ministres des Affaires étrangères arabes, est la libération de 550 prisonniers, arrêtés au cours des manifestations de ces précédents mois. La Ligue arabe a reconnu que Damas a failli à ses engagements concernant le plan de sortie de crise proposé par ses membres, et a annoncé une réunion sur la Syrie le 12 novembre au Caire.
Une opposition divisée
L'opposition syrienne, organisée notamment le Conseil National Syrien (CNS), a appelé la Ligue arabe à s'en remettre au Conseil de sécurité. En attendant le CNS souhaite voir l'organisation panarabe «intervenir immédiatement auprès du régime syrien pour qu'il cesse son attaque sauvage contre Homs et autorise l'entrée des produits alimentaires et du matériel médical».Le président du Conseil national syrien, Burhan Ghalioun, dans un entretien au journal français l'Humanité, avait écarté toute possibilité de dialoguer avec ce régime qui s'est enfermé dans un engrenage sanglant. Il a toutefois préconisé une passation du pouvoir à un gouvernement provisoire qui organiserait des élections en vue de la création d'une république démocratique, pluraliste et séculière. Il annonce également la publication prochaine d'une charte de l'opposition syrienne. Le CNS a, par ailleurs, demandé à l'ONU, à l'Organisation de la conférence islamique et aux organisations internationales et arabes d'«agir pour arrêter le massacre que le régime commet à Homs en assurant une protection internationale aux civils».L'opposition syrienne ne semble, toutefois, pas toute unie sous la bannière du CNS. Ainsi, Abdel Halim Khaddam, ancien vice-président syrien, en exil à Paris depuis 2005, affirme vouloir rassembler toute l'opposition syrienne au sein de son propre mouvement, le Comité national pour le soutien à la révolution syrienne (CNSRS). Dans un entretien à un autre journal français, en l'occurrence le figaro, l'ancien deuxième personnage de l'Etat syrien accuse le Conseil national syrien, son rival, «de ne pas être représentatif». Contrairement au CNS, qui ne se décide pas à la réclamer, l'ancien vice-président demande explicitement une intervention militaire internationale en Syrie. Il prédira même à Bachar Al-Assad le destin de Mouammar Kadhafi : «Il est devenu fou comme lui et il mourra comme lui», dira-t-il.
La communauté internationale
Une chose est sure, la rupture est totale avec le régime de Al Assad qui n'a utilisé depuis huit mois que les armes et les balles. Il est très difficile, aujourd'hui, de convaincre les gens que ce régime est encore capable de dialoguer avec son peuple. Dialoguer pour chercher un compromis avec le régime actuel c'est de l'ordre de l'impossible pour la majorité des Syriens. Sur le terrain, la mobilisation des militants contre le régime n'a pas faibli d'un iota. La rue semble plus que jamais décidée à en découdre avec Al Assad et son régime.La communauté internationale, tétanisée, sait pertinemment que le régime d'Al Assad n'est plus en mesure de régler la crise. Il n'est également pas décidé à s'engager dans un programme de réformes. Damas ne cherche qu'à gagner du temps et tente de trouver les moyens d'affaiblir l'opposition et de la diviser. En Syrie, le régime joue la montre et poursuit la répression contre la population civile. Après le précédent libyen qui a abouti à un changement par la force du régime de Kadhafi, la communauté internationale ne veut pas, ou ne semble pas décidée pour le moment, à rééditer l'expérience. Le premier responsable de l'Otan avait, d'ailleurs, assuré qu'il n'était absolument pas question d'intervenir militairement. La Russie, reste quant à elle, foncièrement opposée à une éventuelle intervention. Elle menace d'opposer son veto le cas échéant. La France, qui affirme avoir entendu les appels de l'opposition, veut discuter une nouvelle fois à l'ONU de la question syrienne. Le chef de la diplomatie française affirme toutefois que Paris se heurte depuis des mois à l'opposition de la Chine, de la Russie et de plusieurs pays émergents, à savoir le Brésil, l'Afrique du Sud et l'Inde à toute mesure coercitive contre le régime syrien. En sera-t-il autrement cette fois-ci…Rien n'est moins sûr.
G. H.


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